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19 janv. 2009

Bloguer dans un contexte d'affaires : L'audience et le ROI est simplement question de votre PASSION

Drôle de circonstance alors que je voulais justement faire un billet là-dessus depuis plusieurs mois, genre presque 2 ans. Fred Cazzava remet quelques pendules à l'heure, car moi aussi j'étais un peu exaspéré par le discours que le blogue est la panacée à tous les mots de la communication d'entreprise reprise par plusieurs depuis 2-3 années sans mentionner le travail et surtout la passion d'un métier que cela exige. Voici un large extrait du billet de Fred :
Ce billet traite avec justesse de l’intérêt pour une PME d’avoir une blog, surtout lorsque celle-ci ne dispose pas d’un budget marketing pharaonique. Les raisons listées sont valables (com’ externe, image, dialogue, référencement, motivation interne, veille, autorité de compétence…) mais ne traite pas de la dure réalité des blogueurs d’affaires : l’audience.

Celles et ceux qui se sont risqués récemment à rédiger un blog BtoB savent à quel point il peut être frustrant d’investir du temps et de l’énergie (de la passion ?) dans un blog qui génère un trafic somme toute très faible. Et c’est là où le bas blesse : parler de son métier limite fortement le lectorat d’un blog.

Autant quand le thème de votre blog est orienté lifestyle, gadgets ou séries TV, vous pouvez très rapidement acquérir une audience qui va vous stimuler dans votre travail d’écriture au quotidien, autant lorsque vous parlez de logistique ou de techniques de vente c’est tout de suite plus délicat et votre audience risque d’avoir une courbe de progression beaucoup plus plate. Non pas que le sujet soit moins intéressant, mais plutôt que la rencontre entre un sujet et son lectorat est beaucoup plus laborieuse.

Dans cette première partie du billet, - et très souvent où le lectorat débarque, ce n'est pas très emballant comme perpective. Celà me rapelle mon "peak" comme blogueur alors que j'avais été interviewé avec quelques autres bloggeurs de l'époque (mars 2006) et où mon audience était relativement "importante", pour ici au Québec il y a presque 3 ans :

Éric Baillargeon est l'un des meilleurs spécialistes canadiens du marketing Internet et du référencement, cet art de faire apparaître un site Internet en haut de liste des moteurs de recherche.

Il possède un blogue professionnel en français ( http://intercommunication.blogspot.com) et un autre en anglais. Il consacre une heure par jour à leur mise à jour. «Entre 85 et 90 % de mes contrats me viennent de clients qui m'ont connu par ces blogues», dit-il.

Entre 500 et 600 personnes par jour visitent ses sites. «Quelqu'un qui a pris la peine de faire une recherche sur le Web pour te trouver est déjà un client potentiel. Si tu publies dans ton champ de compétence, ça fait de toi quelqu'un d'intéressant pour un client ou un employeur», dit-il.

Selon Éric Baillargeon, un carnet peut entraîner de tels résultats s'il offre beaucoup de contenu intéressant et s'il est mis à jour régulièrement. Sinon, il sera ignoré des moteurs de recherche.

Ce «googlologue» rappelle également que la notoriété d'un site n'est pas instantanée. Inutile de penser être repéré par un client ou un employeur quelques jours après la conception d'un blogue.

Éric Baillargeon déconseille de plus cet outil à ceux qui offrent des services de proximité.
C'est justement, pas très longtemps après cet article du début 2006, que j'ai ré-orienté ma clientèle-cible de mon blogue comme elle l'avait été de 2000 à 2006. Un seul blogue en français et surtout beaucoup plus technique et donc rébarbatif à plusieurs de mon audience à l'époque. Résultat : Perte de 40 à 60% de mon lectorat, perte de 80% des demandes de soumissions et 25% des appels d'offres. Ayoye vous direz ! NON.

Une augmentation de 200% de mes clients en 2006 et qui c'est ensuite bonifié en qualité par la suite. Car pour chaque demande de soumission ou appel d'offre de l'époque j'avais 10-15% de nouveaux clients. Après ce changement le taux est passé graduellement de 50% à 90% de nouveaux clients depuis. Et des clients qui connaissent la "poutine", - c-a-d pour nos cousins français -, ceux qui ont fait assez de recherche avant et qui connaissent un minimum du marché du marketing Web. Alleluia !

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