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12 févr. 2009

L'implantation de fermes de serveurs de Google au Quebec : Reveillez-vous M. Charest

Je ne comprend pas, vraiment pas. Nous avons ici au Québec deux des meilleurs atouts en Amérique du nord :
  • Le prix d'électricité le plus bas en Amérique
  • Un climat relativement froid
Et les deux dépenses les plus onéreuses pour une ferme de serveurs sont ?
  • Le coût de l'électricité
  • Le refroidissement des fermes de serveurs informatique
Google aurait déjà négocié en 2006 avec les gouvernements Québécois et Canadien pour l'implantation d'un centre de données à Mirabel. Oui, Google négocie serré avec les états pour ces fermes de serveurs comme le montre cet article de The News & Observer, mais ne fait-on pas la même chose ici avec les ; Bombardier, Pratt & Witney et Bell Helicopter qui incidemment s(er)ont tous trois à Mirabel !

Google sur le point d'acheter un ancien moulin à papier en Finlande

Il me semble que cet article devrait faire allumer quelques personnes au Québec quand nos papetières foutent le camp après avoir décimé en partie nos forêts, non ? Surtout quand on lit que certains bonzes chez Google se creusent vraiment les méninges pour trouver des solutions alternatives à l'implantation de fermes de serveurs et qui font jusqu'à imaginer des serveurs bateaux off-shore !!!

La consommation d'électricité du secteur technologique à couté près de $ 4,5 milliards en 2006 aux États-Unis et devrait doublé d'ici cinq ans avec une demande de 120 milliards de KW/heure, il me semble que ce serait le temps de bouger ici au Québec, car même si il y a une décroissance économique, je doute fort que dans le secteur technologique il y ai un ralentissement dans ce prochain quinquénat. Un data centre de Google c'est tout de même 40 à 50 méga-watts d'électricité vendu par année ! Et de l'énergie relativement propre considérant les nombreuses centrales aux combustibles fossiles de nos voisins !

10 commentaires:

  1. Je suis entièrement d'accord avec toi Éric. Un plan numérique est de mise pour le développement économique et social du Québec.

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  2. Très bon billet. Ce serait vraiment bon pour l'économie locale. Installer leurs serveurs au Québec plutôt qu'en pleine mer

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  3. Très bon billet Éric, et je suis en accord avec toi.

    L'informatique reste un domaine flou pour les politiciens et construire des avions et des hélicos c'est beaucoup plus concret que héberger des sites web.

    Les policiens bougent avec l'opinion publique et le monde moyen ont rien à foutre d'un datacenter. Ça explique pourquoi cette histoire en 2006 n'a pas trouvé écho.

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  4. La question qu'il faut se poser c'est quel avantage économique ou social cela nous amènerait d'avoir une ferme de serveurs de Google ici? Un méga-centre de données comme celui de Google ne crée presque pas d'emplois. Ce sont des centres qui opèrent avec le minimum de personnel et dont la gestion des équipement se fait à distance à partir des États-Unis. L'équipement (serveurs) est fabriqué ailleurs alors pas de revenus là non plus. On parle donc de vente d'électricité à rabais et location d'un immeuble? On peut vendre cet électricité plus cher dans d'autres circonstances.

    J'appuie à 100% le fait que le gouvernement doit publier un plan numérique mais soyons réaliste, une ferme de serveurs Google ne nous fera pas avancer sur le plan économique ou social.

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  5. J'ai lu récemment qu'une entreprise avait acheté un "Diefenbunker" canadien pour y installer un parc de serveurs ! Il s'agit d'anciens bunkers construits sous le règne du Premier Ministre Diefenbaker, dans le but de cacher sous terre le gouvernement canadien en cas d'attaque nucléaire dans les années 50 et 60. Donc, ça se fait déjà !

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  6. Vendre de l'électricité, c'est effectivement pas le moteur principal avec un possible datacenter de Google. Mais plusieurs autres activités économiques seront nécessaires (construction, télécom, sécurité) et d'autres joueurs viendrons utiliser nos grands froids ! Pourquoi ne pas mettre des éoliennes sur ces futurs datacenter ? ;-)

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  7. @Pierre Root

    L'avantage premier est la vente d'électicité. Le deuxième, entre 100 et 200 emplois réguliers. Le troisième, la construction de cette entrepôt de serveur et possiblement un peu de transfert de connaissance.

    Et comparativement aux autres secteurs de l'écomie, je mettrais bien plus des millions de subside là, que chez les trois compagnies cités dans le billet qui eux ont largement profité dans les 2-3 dernières années et qui ont tous licencié dernièrement!

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  8. J'ajouterais qu'il s'agit de projets intéressants pour les régions, où les emplois «techno» sont plus rares.

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  9. Tiens, ça me rappelle quelque chose :
    http://i.never.nu/infrastructure-opportunities/

    ;)

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  10. Hé, notre pauvre gouvernement dort encore sur la "switch"...

    'scusez là...

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