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16 juin 2017

Les bloqueurs de pub sur mobile en forte hausse

C'est encore plus évident dans les pays émergents. Dommage qu'au Canada les données ne soit pas affichées.
Tiré de la volumineuse étude de Mary Meeker de KPCB.

22 nov. 2016

Campagne publicitaire télé vers le Web : Un coût de conversion assez surprenant


Un de mes clients dans le domaine touristique a fait une campagne publicitaire TV2Web l'hiver dernier (le "lead" étant des noms de domaine).  Cette fois, (mal)heureusement ils ont écoutés mes conseils et pris des nouveaux noms de domaine qui redirigeaient vers une toute nouvelle section du site dédiée à cette campagne.
Cette section a été toutefois malheureusement lié sur le site du client et aurait dû être normalement totalement orpheline, ce qui aurait été plus précisément monitorable dans les statistiques Web.

Voici les détails et deux scénarios de coût pour le retour sur investissement. Un scénario optimiste et un scénario réaliste :

 Les chiffres

Coût moyen de diffusion et de tournage d'une publicité télé de 30 secondes dans les médias nationaux en période de grande écoute : Entre $ 850 et $1,000 par diffusion.
Durée : Environ un mois
Diffusion : Principaux réseaux francophones
Les scénarios du coût de revient
J'ai fait deux scénarios de coût de revient pour deux raisons. L'interprétation des chiffres des statistiques d'Analytics peuvent être fait de diverses manière (landing page, top content, tracking events, ), et ce même avec des suivis d'événements. L'autre raison est une diffusion en média traditionnel sans ghettorisation du contenu ciblé et sans tatouage spécifique des accroches (leads) des différents diffuseurs pour une meilleure veille.

Les scénarios

Total scénario optimiste = 8,705 (Pages vues de toute la section visée pour la période de diffusion + 1 semaine supplémentaire)
Total scénario réaliste = 1,580 visiteurs (suivi d'événements + 10% de visiteurs égarés "timeout")
Coût de la production + diffusion/8,705 = $18.95 du visiteur (scénario optimiste)
Coût de la production + diffusion/1,580 = $104.43 du visiteur (scénario réaliste)
Ici on ne voit encore que des visiteurs, on est loin du client !!!

Conversion

La conversion normale d'un site se situe entre une fraction de 0.5% et 5% dans le meilleur des mondes en 2010. Un site de commerce électronique a habituellement de 1% à 3% et dans la majorité des cas c'est plutot autour de 1%. Mais dans ce cas-ci le client ne doit pas simplement remplir un panier d'achat et peser sur Enter, il doit se déplacer sur une bonne distance pour effectuer son activité et dans une bonne proportion réserver aussi son hébergement. J'ai donc fait ici aussi deux scénarios de conversion. Un scénario à 3% qui est très optimiste et un scénario à 1% qui est encore à mon avis assez généreux mais plus réaliste.

Conversions du scénario optimiste

8,705 * 3% = 261 clients
8,705 * 1% = 87 clients
3% de conversion = $ 632.18 du client
1% de conversion = $ 1,896.55 du client

Conversions du scénario réaliste

1,580 * 3% = 47 clients
1,580 * 1% = 16 clients

Coût de revient du client en scénario réaliste

Coût de la production + diffusion/47 clients = $ 3,510.63
Coût de la production + diffusion/16 clients = $ 10,312.50

Je ne comprends pas qu'une telle somme soit dépensé en télévision alors que dans le domaine du tourisme, c'est majoritairement le Web qui est utilisé comme vecteur touristique. De plus, je ne comprend pas que ce client n'ai pas veiller en temps réel sa campagne pour valider l'efficacité de celle-ci. J'ai fait l'exercice suivant pendant une diffusion. Pendant la première d'une émission de très grande écoute «Prime Time» j'ai suivit la réponse de la diffusion de la publicité grâce à Woopra. Résultats 6 visiteurs dans les 10 minutes suivant la publicité. J'ai ensuite fait, pour m'amuser, un petit gazouilli sur Twitter et j'ai eu 35 visiteurs grâce aux 5,100 "suiveurs" de mon compte !!!

Oui je sais, une publicité télé donne aussi de la notoriété, mais la même chose est vrai sur le Web avec le phénomène de la "longue traîne". De plus, avec le temps passé sur le Web qui dépasse maintenant le temps devant le petit écran, des efforts de suivit serrés de vos campagnes traditionnelles devrait être un de facto et vous pousseront à réinventer et diversifier vos stratégies marketing plutôt que de faire de l'égo-publicité.

Notes
  • Près de 20% des visiteurs n'ont pas tapé le nom de domaine affiché dans la publicité mais plutôt ils ont fait une recherche sur les mots-clés du nom de domaine.
  • Le gros du trafic généré l'a été dans la première semaine de diffusion des publicités.
Note 2
Ce que les pubilcitaires disent, c'est qu'il y a tout de même une rétention mnémonique mais dans un monde bombardé de publicité, il faut que la pub soit sacrément efficase. Le point par contre que je leurs accorde est le gain de confiance des revendeurs de leurs produits/services, mais la facture est tout de même salée.

11 mai 2010

Google / DoubleClick se surpasse en France

Et vive la France...
Cliquez sur la capture d'écran pour agrandir

... et l'annonce anglaise sur un site d'un dictionnaire français !!!

25 mars 2010

Campagne publicitaire vers le Web : Les agences veulent-elles cacher le RSI ?

La plus fréquente erreur que je vois dans les campagnes traditionelle (télé, imprimée, radio) vers le Web au Québec (et ailleurs aussi) est que dans la très grande majorité des cas, c'est le nom de domaine principal qui est affiché/mentionné pendant la publicité !

Comment faîtes-vous alors pour quantifier votre nombre de visiteurs provenant de la publicité du trafic habituel provenant des moteurs de recherche, des liens externes vers l'accueil ou du trafic direct qui tape votre nom de domaine dans la barre d'adresse du fureteur ? Impossible.

Même avec l'heure de diffusion de la publicité en radio ou en télé, ce n'est pas assez précis surtout quand il y a près de 20% qui regarderont celle-ci sur support enregistré dans les heures ou les journées suivantes.

Donc, comment calculer un retour sur investissement si on a même pas la donnée primaire qui sont les visiteurs provenant de nos campagnes traditionelles ? Rien.

Regardons maintenant des publicitaires qui semble avoir compris quelque chose au Web et qui utilise des tatouages spécifiques "leads" chez TourismPEI :

Annonce 1 : format 15 secondes

Annonce 1 : Même que la précédente en format 30 secondes


Annonce 2 : Diffusion régionale

Annonce 2 : Même que la précédente en diffusion nationale


Ainsi avec des tatouages différents, on peut mesurer l'efficacité de chaque publicité selon la durée (15 ou 30 s.) et aussi monitorer les diffuseurs spécifiquement dans les statistiques Web des 2 dernières.

Cela s'applique aussi au téléphone

Vous remarquerez aussi que les numéros de téléphone de la première et la dernière publicité sont différents et probablement unique à chaque publicité, comme cela devrait être toujours le cas sur vos site Web. Ainsi quand le téléphone sonne dans votre service à la clientèle, vous savez si cela vient du Web, de votre publicité télé, de vos annonces imprimés ou encore de votre annonce radio car elle ont toutes des tatouages et numéros de téléphone distinct !

24 janv. 2010

Campagne publicitaire télé vers le Web : Un coût de conversion effarant

Un de mes clients dans le domaine touristique a fait une campagne publicitaire TV2Web (le "lead" étant des noms de domaine) cet hiver. Cette fois, (mal)heureusement ils ont écoutés mes conseils et pris des nouveaux noms de domaine qui redirigeaient vers une toute nouvelle section du site dédiée à cette campagne.

Cette section a été toutefois malheureusement lié sur le site du client et aurait dû être normalement totalement orpheline, ce qui aurait été plus précisément monitorable dans les statistiques Web.

Voici les détails et deux scénarios de coût pour le retour sur investissement. Un scénario optimiste et un scénario réaliste.

Les chiffres

Coût moyen de diffusion et de tournage d'une publicité télé de 30 secondes dans les médias nationaux en période de grande écoute : Entre $ 850 et $1,000 par diffusion.
Durée : Environ un mois
Diffusion : Principaux réseaux francophones

Les scénarios du coût de revient

J'ai fait deux scénarios de coût de revient pour deux raisons. L'interprétation des chiffres des statistiques d'Analytics peuvent être fait de diverses manière (landing page, top content, tracking events), et ce même avec des suivis d'événements. L'autre raison est une diffusion en média traditionnel sans ghettorisation du contenu ciblé et sans tatouage spécifique des accroches (leads) des différents diffuseurs pour une meilleure veille.

Les scénarios

Total scénario optimiste = 8,705 (Pages vues de toute la section visée pour la période de diffusion + 1 semaine supplémentaire)
Total scénario réaliste = 1,580 visiteurs (suivi d'événements + 10% de visiteurs égarés "timeout")

Coût de la production + diffusion/8,705 = $18.95 du visiteur (scénario optimiste)
Coût de la production + diffusion/1,580 = $104.43 du visiteur (scénario réaliste)

Ici on ne voit encore que des visiteurs, on est loin du client !!!

Conversion

La conversion normale d'un site se situe entre une fraction de 0.5% et 5% dans le meilleur des mondes en 2010. Un site de commerce électronique a habituellement de 1% à 3% et dans la majorité des cas c'est plutot autour de 1%. Mais dans ce cas-ci le client ne doit pas simplement remplir un panier d'achat et peser sur Enter, il doit se déplacer sur une bonne distance pour effectuer son activité et dans une bonne proportion réserver aussi son hébergement. J'ai donc fait ici aussi deux scénarios de conversion. Un scénario à 3% qui est très optimiste et un scénario à 1% qui est encore à mon avis assez généreux mais plus réaliste.

Conversions du scénario optimiste

8,705 * 3% = 261 clients
8,705 * 1% = 87 clients

3% de conversion = $ 632.18 du client
1% de conversion = $ 1,896.55 du client

Conversions du scénario réaliste

1,580 * 3% = 47 clients
1,580 * 1% = 16 clients

Coût de revient du client en scénario réaliste

Coût de la production + diffusion/47 clients = $ 3,510.63
Coût de la production + diffusion/16 clients = $ 10,312.50

Je ne comprends pas qu'une telle somme soit dépensé en télévision alors que dans le domaine du tourisme, c'est majoritairement le Web qui est utilisé comme vecteur touristique. De plus, je ne comprend pas que ce client n'ai pas veiller en temps réel sa campagne pour valider l'efficacité de celle-ci. J'ai fait l'exercice suivant pendant une diffusion. Pendant la première d'une émission de très grande écoute «Prime Time» j'ai suivit la réponse de la diffusion de la publicité grâce à Woopra. Résultats 6 visiteurs dans les 10 minutes suivant la publicité. J'ai ensuite fait, pour m'amuser, un petit gazouilli sur Twitter et j'ai eu 15 visiteurs grâce aux 2,000 "suiveurs" de mon compte !!!

Oui je sais, une publicité télé donne aussi de la notoriété, mais la même chose est vrai sur le Web avec le phénomène de la "longue traîne". De plus, avec le temps passé sur le Web qui dépasse maintenant le temps devant le petit écran, des efforts de suivit serrés de vos campagnes traditionnelles devrait être un de facto et vous pousseront à réinventer et diversifier vos stratégies marketing plutôt que de faire de l'égo-publicité.

Notes
  • Près de 20% des visiteurs n'ont pas tapé le nom de domaine affiché dans la publicité mais plutot fait une recherche sur les mots-clés du nom de domaine.
  • Le gros du trafic généré l'a été dans la première semaine de diffusion des publicités.

19 oct. 2009

Publicité et agences : Deux ans plus tard, ont-ils compris ?

Voici une étude qui a été publié en septembre 2007 par IBM et intitulé "The end of advertising as we know it" et que j'avais cite ici en novembre 2007.

Note: J'ai ajouté quelques points en gras et insertions en vert)

IBM prédit la fin de la publicité telle que nous la connaissons - Septembre 2007

Le groupe Services d’affaires mondiaux IBM vient de publier son dernier rapport, The End of Advertising as We Know It (La fin de la publicité telle que nous la connaissons), dans lequel il prévoit que l’industrie de la publicité connaîtra dans les cinq années à venir une perturbation d’une ampleur inégalée au cours des 50 dernières années. IBM a réalisé un sondage auprès de plus de 2 400 consommateurs et 80 directeurs de la publicité à l’échelle mondiale. Les résultats révèlent que l’habilitation grandissante des consommateurs, l’autosuffisance accrue des annonceurs et les technologies en constante évolution sont en train de redéfinir la vente, la création, l’utilisation et le suivi de la publicité.

Ainsi, les joueurs du monde de la publicité traditionnelle risquent de voir leurs recettes chuter alors que les budgets seront rapidement réaffectés à de nouveaux formats interactifs, dont la croissance prévue sera de cinq fois celle de la publicité traditionnelle. Pour survivre au sein de cette nouvelle réalité, les diffuseurs doivent changer leur attitude ancrée vis-à-vis du grand public et répondre aux besoins des segments de consommation par créneau et les agents de distribution doivent offrir de la publicité interactive ciblée pour une vaste gamme de dispositifs multimédias. Les agences de publicité doivent expérimenter sur le plan de la création, se transformer en courtiers de données sur la consommation et orienter l’affectation des dollars de publicité au sein d’une explosion de choix. Tous les concernés doivent s’adapter à un univers dans lequel l’achat et la vente de publicités se font de plus en plus dans des marchés ouverts plutôt que par les voies traditionnelles.

« L’adoption du divertissement numérique se fait beaucoup plus rapidement qu’on l’avait prévu. Le milieu de la publicité doit donc complètement réorienter ses activités afin de répondre aux besoins de consommateurs qui, de plus en plus, accèdent à du contenu dans des formats non linéaires, précise Bill Battino, associé délégué du secteur des communications, Services d’affaires mondiaux IBM. Les entreprises doivent revoir leur façon de présenter le contenu aux consommateurs grâce à des modèles de gestion qui sont davantage axés sur l’engagement des consommateurs dans une relation. »

Le rapport dégage quatre moteurs du changement qui font pencher la balance des pouvoirs de l’industrie de la publicité : le contrôle de l’attention, la créativité, la mesure et les stocks de publicités. Comme l’indique le sondage mondial d’IBM sur les médias et le divertissement mené auprès des consommateurs et publié en août, l’attention des consommateurs s’est déplacée et le temps de navigation dans Internet à des fins personnelles rivalise désormais le temps d’écoute de la télévision.

Les consommateurs en ont assez de la publicité interruptive et prennent de plus en plus les commandes du filtrage, de la distribution et de l’utilisation de contenu et des messages publicitaires qui leurs sont associés ainsi que de l’interaction avec ceux-ci. Les résultats du sondage d’IBM révèlent que la moitié des propriétaires de magnétoscope numérique visionnent 50 % ou plus de la programmation en différé et que la publicité télévisée traditionnelle est impossible à transposer en ligne : 40 % des répondants considèrent la diffusion de publicités au cours d’un segment vidéo en ligne plus irritante que toute autre forme de publicité. De plus en plus d’amateurs et de semi-professionnels créent du contenu publicitaire à peu de frais et menacent du fait les agences de création (Ex : lipdub). Quant aux maisons d’édition et aux diffuseurs, ils étendent leurs rôles de création. Les annonceurs réclament une responsabilité et des mesures plus précises relatives au consommateur, et ce, pour toutes les plateformes publicitaires. Les marchés publicitaires libre-service s’accaparent des recettes qui étaient autrefois l’apanage de canaux ou de transactions exclusives.

Les attentes des experts en publicité sont conformes aux tendances mondiales en matière de consommation.

La recherche d’IBM révèle que la nature changeante des consommateurs n’a pas échappé aux experts en publicité, qui voient également poindre des changements profonds à l’horizon. Plus de la moitié des professionnels de la publicité interrogés par IBM s’attendent à ce que, au cours des cinq prochaines années, les marchés publicitaires ouverts (qui sont actuellement dirigés par des sociétés telles que Google, Yahoo et AOL) s’approprient 30 % des recettes que recueillent actuellement les diffuseurs et les médias traditionnels. Près de la moitié des répondants au sondage prévoit une réduction sensible (supérieure à 10 %) des recettes provenant du message publicitaire de 30 secondes dans les cinq prochaines années et presque 10 % des répondants sont d’avis que cette réduction sera importante (supérieure à 25 %). Les deux tiers des experts en publicité interrogés par IBM prévoient que 20 % des recettes publicitaires passeront des formats de publicités par impressions aux publicités par chocs en l’espace de trois ans.

« La publicité demeure une partie intégrante de la culture populaire et continue de financer une partie importante du divertissement partout dans le monde, explique Saul Berman, chef du groupe-conseil Stratégies et changements, Médias et divertissement IBM. Elle doit néanmoins s’adapter aux nouveaux formats et offrir une valeur plus intrinsèque aux consommateurs, qui disposeront de plus de choix. Compte tenu de la mine de nouveaux débouchés publicitaires, l’analyse des consommateurs jouera un rôle plus prépondérant que jamais quelle que soit la position d’une entreprise dans la chaîne de valeur. Les jeunes en particulier n’ont pas l’habitude de payer pour obtenir du contenu. En dépit du contrôle plus étroit qu’exercent les consommateurs sur le contenu et la publicité, nous imaginons un monde dans lequel ces derniers continueront de préférer le visionnement de publicités au paiement direct pour du contenu. »

Selon le rapport d’IBM, d’ici 2012, le paysage de l’industrie connaîtra une transformation si profonde que les joueurs de l’industrie de la publicité, afin de survivre, devront prendre des mesures énergiques pour innover dans trois domaines clés :
  • Consommateurs - Faire de la microsegmentation et de la personnalisation les éléments suprêmes de la mise en marché.
  • Modèles de gestion - Le mode et le lieu de vente des stocks de publicités, la structure et les formes de partenariats, les modèles de recettes et les formats de publicité. ·
  • Conception et infrastructure commerciales - Tous les concernés doivent repenser les ressources organisationnelles et d’exploitation du cycle de vie publicitaire afin de soutenir l’innovation à l’égard du consommateur et du modèle de gestion : rapports sur l’analyse des consommateurs, la planification des canaux, la achat et la vente, la création, la prestation et l’impact.
IBM croit que tous les joueurs devront investir de façon importante dans l’analyse des consommateurs et l’automatisation afin d’en apprendre davantage sur ces derniers et sur la façon de les joindre. Par exemple, la publicité interactive jumelée à des données d’analyse sur la consommation fournit des renseignements probants sur qui a visionné une publicité et y a donné suite plutôt que des estimations d’impressions, et permet donc aux annonceurs de maximiser leurs recettes et la gestion de la recette unitaire. Les joueurs de l’industrie devront par ailleurs vérifier s’ils disposent des ressources et des moyens nécessaires pour prendre en charge un plus grand nombre de promotions de mise en marché et de ventes de publicité intégrée. Enfin, IBM a noté que la montée en flèche du nombre et de la diversité de promotions entraîne un investissement accru dans des outils qui servent à transformer numériquement les flux des travaux des entreprises, dont les processus de gestion de contenu, de création, de production et d’approbation, ainsi qu’à en réduire le coût.

Autres faits saillants de l’enquête :

Attitudes des consommateurs vis-à-vis de la publicité

  • Les magnétoscopes numériques permettent d’ignorer les publicités à grande échelle : La moitié des propriétaires de magnétoscope numérique visionnent 50 % ou plus de la programmation en différé (le taux d’utilisation du magnétoscope numérique au sein des répondants était d’environ 25 %).
  • Les formats de publicité télévisée traditionnelle sont impossibles à transposer en ligne : 40 % des répondants considèrent la diffusion de publicités au cours d’un segment vidéo en ligne plus irritante que toute autre forme de publicité.

Les comportements des consommateurs sont dictés par la génération à laquelle ils appartiennent.

Le sondage réalisé par IBM auprès de consommateurs à l’échelle mondiale révèle des différences importantes dans les comportements des ados « cool », des adeptes de gadgets et des « passifs massifs » :
  • Ados « cool » : Sont nombreux à utiliser les sources de contenu nouveau, gratuit et interactif (75 % dans des sites de réseautage personnel, <15>
  • Adeptes de gadgets : Sont deux fois plus portés à passer du temps en ligne qu’à regarder la télévision et cinq fois plus susceptibles de faire une contribution à des sites de contenu vidéo que les « passifs massifs » ; disposent d’un revenu élevé.
  • « Passifs massifs » : Sont davantage disposés à payer pour du contenu (répartition de 50-50), s’intéressent davantage aux expériences de détente - par conséquent, affichent le taux d’adoption le plus élevé pour la télé payante, les abonnements à des quotidiens en ligne.

Les consommateurs s’adonnent à la création

Les consommateurs participent de plus en plus à la création et à la diffusion de messages :
  • Les consommateurs fréquentent en grands nombres les sites qui subissent l’influence d’utilisateurs : Les sites de réseautage personnel (45 %) et les sites qui présentent du contenu produit par les utilisateurs (33 %) sont ceux dont l’adoption est la plus répandue au sein des répondants - plus élevée que la télé payante (24 %), les quotidiens en ligne (18 %) ou même les services musicaux comme iTunes (24 %).
  • Les utilisateurs fournissent de plus en plus de contenu : 26 % contribuent du contenu à des sites de réseautage personnel et près de 10 % à des sites de contenu vidéo comme YouTube.
  • Les utilisateurs sont des influenceurs de confiance : 32 % ont dit visiter des sites selon les recommandations d’amis, 60 % de ceux qui ont contribué du matériel l’ont fait pour la célébrité (reconnaissance) plutôt que pour l’argent (valeur pécuniaire).

Les annonceurs suivent les tendances des consommateurs

  • Entend réduire ses dépenses en publicité télévisée : 44 % des annonceurs ont dit prévoir une réduction sensible ou importante (c.-à-d., 10 % ou 25 % respectivement) de leurs dépenses en publicité télévisée au cours des cinq prochaines années en raison du changement du comportement du consommateur.
  • Veut des modèles de responsabilité : Deux tiers des professionnels de la publicité interrogés s’attendent à ce que 20 % ou plus des publicités par impressions passent aux publicités par chocs en l’espace de trois ans. Prévoit une perturbation : La majorité (>50 %) des répondants s’attend à ce que de nouveaux aggrégateurs en ligne (diffusion automatisée et à peu de frais des publicités) s’accaparent 30 % de la part des recettes des titulaires de médias en cinq ans.


Ont-ils compris ?

6 août 2009

Publicite : La prochaine decennie changera la donne

Comme mentionné dans mon billet de janvier 2008 : L'annee du debut de l'ecremage publicitaire ?, des changements importants affectent aussi ce secteur dû à la migration, - petit à petit -, des budgets vers le Web.

Ici l'affaire Cossette fait jaser, mais de l'autre coté de l'atlantique Publicis projetterait de faire l'acquisition du numéro un marketing Web des mains de Microsoft! Pour ceux qui ne connaisse pas Razorfish, c'est une des leaders américains qui est aussi à l'avant-garde de *toutes* les agences du coté du Web.

3 févr. 2009

Etude de JP Morgan sur les investissements en ligne pour 2009

Impressionnante source d'information et nombreuses données sur le passé et peut-être le futur d'Internet dans cette étude "Nothing but net : 2009 Internet Investment Guide" de 340 pages de JP Morgan. Voici quelques-uns des points abordés :
  • Journaux : Les pertes de parts de marché en publicité devraient s'accélérer
  • L'Internet est de plus en plus un modèle axé sur la performance (CPC/CPA) au détriment du CPM
  • La neutralité du réseau internet va devenir un problème d'intérêt public important
  • La stratégie publicitaire de la vidéo en ligne ne semble pas être mature
  • Les faillites des commerces de détail avec pignon sur rue pourraient stimuler le commerce électronique
  • Les réseaux sociaux ont besoin d'une nouvelle approche de monétisation
  • Le Mobile est intéressant à long terme, mais à court terme très aventureux
Rarement dans une étude on dissecte aussi bien. Un petit exemple ici sur le "cloud computing" :
As with many Internet trends (2.0 is a recent example), cloud computing has broadened in meaning somewhat as diverse companies and tools have jumped on the
“cloud” bandwagon. At its core, though, the idea is actually quite simple: the benefits of using applications, storage and processing capacity online can often outweigh the costs, especially as Internet connections speed up and offer near-instantaneous response.

Cloud computing, as defined by companies, has now expanded to include two key concepts. We will touch upon each of these in more detail below:

• Cloud applications and Software as a Service. Google Docs is a frequently cited example; essentially, these are apps that replace software you might have otherwise used on your own computer, such as a word processor or spreadsheet. At a somewhat higher level of complexity, companies such as Salesforce.com, which offer on-demand SaaS (software as a service) solutions, now describe their platforms as operating in the cloud.
• Cloud services. Amazon has been the notable leader here, though others, including Google and Microsoft, also have offerings; services include storage and processing time, and allow smaller companies to lower costs by taking advantage of the big guns’ superior processing power and purchasing power.
À lire ici

5 août 2008

Olympiques : 7.5% du budget publicitaire sur le Web

C'est tout de même assez pépère comme budget publicitaire en ligne, spécialement si on pense au décalage horaire qui fait que le "prime time" ne sera pas très syncho avec l'amérique du nord !

24 juin 2008

Google sur le point de lancer un service de mesure Web

Depuis des années que j'attend un service de mesure fiable et précis. Le Wall Street Journal nous apprend que Google serait sur le point de lancer un service de ce genre. Le bonheur !!! J'ai très hâte de le tester et de comparer avec les statistiques de mes clients. Hourra ! Nielsen et Comscore seront très affecté par ce nouveau service, ce dernier ayant déjà perdu 22% en bourse à cette heure.

3 juin 2008

Publicite Web : L'Europe rejoindra probablement les USA en 2008

C'est du moins ce qui ressort des tendances 2007 du rapport (pdf) de l'Interactive Advertising Bureau Europe (IAB Europe) et de la situation préoccupante chez nos voisin du sud.


L'Europe avec un bon de 40% comparativement à 26% aux États-unis semble être résolument lancé pour une excellente année 2008 où elle rejoindra ou même dépassera nos voisins du sud.

Les Pays-Bas en tête

Les Pays-Bas, le Danemark et l'Angleterre dépasse déjà les États-Unis quant au pourcentage total investit en publicité en ligne.

Pro rata

Encore ici les US sont déjà largué quand aux dépenses en publicité par internaute par trois pays européens.

Via Didier DURAND

2 juin 2008

Google n'est pas recession-proof mais plutot tenace

Très bon papier que cet article que je traduis comme Les humains derrière la lucrative Google et qui décrypte aussi les facteurs humains, - et même météo -, qui influencent Google. J'aurais par contre aimé qu'il approfondissent un peu plus le coté international de Google, qui lui,leur aidera sûrement à passer au travers de cette récession.

16 avr. 2008

Marketing Sherpa fait aussi des erreurs de marketing

Je vois ceci comme titre dans mon agrégateur sur le fil RSS de Marketing Sherpa:
Article: Please Take Quick Technology Survey Today
Comme j'aime bien ce site et que j'y puise de bonnes informations, je me dis que j vais prendre quelques minutes pour leur rendre la pareille. Sauf qu'à l'arrivé sur leur page, pouf, voici ce qui est en évidence :



Me faire demander un service et en profiter pour me vendre des billets pour une conférence ne me semble pas une bonne idée.

15 févr. 2008

QuadrantONE : Un nouveau réseau publicitaire

“Each participating company has agreed to dedicate advertising inventory to quadrantONE, so the network can offer customized online campaigns on a highly competitive basis.Imagine placing the same ad across hundreds of local Web sites on the same day with one buy—that’s the power of this network.”
L'idée n'est pas mauvaise, mais l'exécution laisse grandement à désirér :
“The operation, to begin with a workforce of 17, will purportedly allow national marketers to “place ads on local websites with [as little as] a single phone call.”


Par téléphone ? Ce n'est pas très fort comme approche. Un guichet sur le Web devrait être absolument créé pour être moindrement pris au sérieux dans ce nouveau réseau non ?

11 févr. 2008

La bilan publicitaire des 3 premiers trimestres de 2007 aux États-Unis

Voici les données tirés du bilan Q1-Q3 de Nielsen. Plutôt rare d'avoir un bilan négatif global et les secteurs télé et journaux y ont passablement goûté en 2007 chez nos voisins.

Media Category Growth, YTY
Internet 15.9%
National Magazines
7.7%
Nat'l Sunday Supplements
6.0%
Outdoor 5.7%
National Cable TV 1.2%
Spanish-Language TV 0.5%
Spot TV Markets 101-210 -0.4%
Network Radio -1.7%
Spot Radio -1.8%
Local Sunday Supplements -2.0%
Network TV -2.5%
B2B Magazines -3.7%
Local Magazines -4.6%
Spot TV 1-100 -5.0%
National Newspaper -5.2%
Local Newspaper -7.4%
Total Advertising Spending -0.1 %


Avec des chiffres comme ceux-ci, cela met en perpective l'OPA de Microsoft sur Yahoo.

30 janv. 2008

2008 : L'annee du debut de l'ecremage publicitaire ?

Comme à l'habitude depuis maintenant 8 ans, lors que je met le qualificatif "très" en pointant sur un article, c'est que je crois humblement qu'il a quelque chose digne d'intérêt.

Comme je le mentionnait dans le titre, la recette semble en voie de concoction et l'on voit les ingrédients (l'agence Publicis, Omnicom Media Group, Goodby, Silverstein and Partners, les agences créatives Saatchi et Fallon) avec comme grands chefs Eric Schmidt de Google, Maurice Levy de Publicis et des sous-chefs comme Penry Price directeur des ventes amérique du nord chez Google.

De plus, quand on sait que la recette se concocte à Paris et ensuite à Davos en plein forum économique, on devine que la recette risque d'être profitable !

Kevin Ryan de Search Engine Watch semble suivre aussi la recette avec son article : The Day the Agency Model Died.

C'est un peu drastique comme titre, mais disons qu'effectivement, être en agence, je voudrais absolument me retrouver dans le top 10, car il risque d'y avoir un fort écrémage dans les 2 années à venir dans le peloton du milieu.

23 janv. 2008

Publicite : Le mobile est la nouvelle cible et Google concocte la recette gagnante avec Publicis

Très interessant article du International Herald Tribune sur la publicité et le mobile qui nous apprend que Google aidera à fournir une expertise technique au monde de la publicité sur les mobiles.

25/01/2008 : Complément d'information sur cette tractation en coulisse.

27 nov. 2007

Pour une fois que les publicitaires devraient ouvrir leur gueule !

Je suis sidéré ce soir d'apprendre la naissance d'une fondation qui porte le nom de Jacques Bouchard à la télé et n'avoir absolument rien vu sur tous les sites ou carnets du "merveilleux" monde de la publicité que je veille chaque jour !

Pour une fois que des publicitaires pourraient faire une bonne communication et aider cette super bonne action, ils passent tous à coté ! Pas fort, vraiment pas fort !

9 nov. 2007

La fin de la publicite tel qu'on la connu

Wow ! Un must pour votre lecture du week-end si vous êtes intéressé quelque peu par la publicité et les nouveaux médias. Quelques brides de cette excellente étude d'IBM basé sur 2,400 consommateurs et 80 experts en publicité:
Consumers are increasingly exercising control of how they view, interact with and filter advertising in a multichannel world, as they continue to shift their attention
away from linear TV and adopt ad-skipping, ad-sharing and ad-rating tools.3 Our survey suggests personal PC time now rivals TV time, with 71 percent of respondents using the Internet more than two hours per day for personal use, versus just 48 percent spending equivalent time watching TV. Among the heaviest users, 19 percent spend six hours or more a day on the PC versus just 9 percent who watch a similar amount of TV.
Advertising inventories – New entrants are making ad space that once was proprietary available through open, efficient exchanges. As a result, more than half of the ad executives interviewed expect that open platforms will, within the next five years, take 30 percent of the revenue currently flowing to proprietary incumbents such as broadcasters.

Open Exchange: Here, the industry morphs behind the scenes, with little to no additional consumer influence. Advertising formats largely remain the same, but advertising inventory is increasingly bought and sold through efficient open exchanges, bypassing traditional intermediaries.

Consumer Choice: Tired of intrusions, consumers exert more control over the advertising they view and filter. Formats evolve to contextual, interactive, permission-based and targeted messaging to retain attention.