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18 févr. 2010

Douze règles et trucs pour mieux convertir avec vos formulaires Web

Voici 12 règles à suivre pour convertir dans vos formulaires en ligne :
  1. Utilisez des étiquettes claires à coté de vos champs pour aider l’internaute et avec des verbes d’actions. (« Entrez votre courriel : » à la place de « Courriel : »
  2. Demander l’adresse courriel le plus possible au début du formulaire. (Prénom, Nom, Courriel,…)
  3. Essayez d'éviter d'utiliser des champs optionnels. Ils ne font que la rendre le formulaire plus long et doivent être pas si important si elles sont facultatives.
  4. Grouper les champs de contenu connexes avec des encadrés pour avoir des formulaires plus organisés.
  5. Supprimer les actions secondaires inutiles (cancel, effacer, reset) et se concentrer sur les primaires (Soumettre, Continuer, Envoyer)
  6. Pour les formulaires plus longs, les diviser en plusieurs étapes avec un indicateur de progression.
  7. Pour les formulaires courts, pensez à utiliser une fenêtre modale (iFrame) pour permettre aux utilisateurs d'ouvrir une session ou créer un compte sans quitter leur page dans le site.
  8. Fournir des données d'entrée flexible. C’est frustrant lorsque vous devez entrer votre numéro de téléphone dans un format particulier? Autoriser les utilisateurs à entrer comme ils préfèrent.
  9. Communiquer clairement quand une erreur s'est produite dans la partie supérieure de la forme dans un langage visuel qui peut être répété à côté du champ en question.
  10. Quand un utilisateur soumet un formulaire, fournir un indice visuel qui le "mouvement est lancé» et envisager de désactiver le bouton «Soumettre».
  11. Une fois que l'envoi du formulaire est un succès, bien l’indiquer à l'utilisateur. De cette façon, ils peuvent cesser alors de transpirer et savent qu'ils ont survécu à leur confrontation avec le mal ;-)
  12. Noublier pas de mettre un appel à poursuivre ou une incitation à l’action, dépendemment du type de but visé par votre formulaire.
  13. Un petit dernier en bonus : À chaque champs que vous enlevé vous convertirez encore plus.

16 févr. 2010

Utilisation des médias sociaux en forte progression chez les sociétés à croissance rapide

Intéressante étude du Center for Marketing Research at the University of Massachusetts Dartmouth pour la magazine magazine Inc.

Il faut toutefois préciser que l'échantillon final n'est que de 148 entreprises parmis les 500 sociétés à croissance rapide qu'a choisis le magazine Inc.

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Le seul perdant dans les médias sociaux pour 2009 est la vidéo en ligne (Désolé Laurent Maisonnave).

Vous aurez l'étude complète ici. Je vous conseille l'étude en Word car dans les graphiques intégrés vous aurez accès aux fichiers Excel natifs avec toutes les questions spécifiques et même le nom des entreprises qui ont répondus.

ClosR Widget



Je viens de découvrir ce widget via Descary. Très intéressant surtout avec le plein écran (+) en haut à droite.

12 févr. 2010

Près de 200,000 profiles de Google Buzz indexés après 3 jours seulement

Le moteur de recherche de Google commence a indexer nos profiles dans son index. Voici le résultat actuel qui donne à cette heure 16h (EDT) environ 170,000 résultats.

J'ai fait des tests rapides et je n'ai pas encore trouvé en bonne position des buzz de Google mais par contre, quelques résultats sur la section About dont celle-ci qui me semble une très bonne première utilisation marketing de Google Buzz quoi que j'aurais mis un texte spécifique à Buzz ici car ce même texte a été utilisé dans plusieurs autres sites et le profile de cette cie ne sort qu'en 8e position actuellement.

Eric Baillargeon SEO et rayonnement Web

Je vous conseille donc, comme je viens de le faire, de modifier votre nom de famille pour y ajouter des mots-clé pertinent si vous voulez en faire un outil de plus pour votre branding.

Google Buzz fera facilement sa niche comme réseau/média social

On lit plein de choses sur Google Buzz, que c'est un "Facebook killer", que ça ne cause que plus de bruits, que c'est un sous Wave, que cela va tuer Twitter etc.

À mon avis c'est FriendFeeds qui en souffrira le plus et Buzz trouvera probablement sa niche dans les discussions d'affaires, de canal d'apprentissage et un incroyable canal de nouvelles. Il ne sera pas un réseau-social que l'on pourra utiliser comme canal marketing, - sauf dans le cas du mobile -, même si avec un certain doigté il pourrait servir de canal de relations publiques, de services à la clientèle et de R&D.

9 févr. 2010

La croissance de Twitter continue

Twitter's Growth Slows Dramatically... Is Twitter Fading? Twitter popularity declines, growth slows down

Un petit doute c'est installé dans ma tête dans cette semaine du 18 janvier lors de la vue de ces titres dans mon aggrégateur.

J'ai été surpris des chiffres de HubSpot du 19 janvier, repris par le E-Commerce Journal, Read Write Web, le blogue de Forester et de nombreux autres, et comme j'ai justement un client qui voudrait utiliser leur plateforme pour de la veille et du réseautage social j'ai décidé de faire ma propre petite enquête.

La méthodologie de vérification n'est pourtant pas si compliquée !

La méthodologie n'est pas compliqué. Il suffit de prendre un moteur de recherche Twitter performant comme IceRocket et de chercher "Bienvenue sur Twitter" et de vérifier ensuite le fil RSS de la page Twitter du petit nouveau tout en s'assurant qu'il a bien publié le jour même de son inscription. Dans ce fil RSS vous aurez un chiffre comme celui-ci qui a été créé le 28 janvier et qui s'adonne à être celui de Dany Turcotte : http://twitter.com/statuses/user_timeline/109282155.rss
Ensuite pour combler les données après 9 jours, durée habituelles de vie de vos tweets sur la toile, vous faites un appel à vos followers comme je l'ai fait ce matin. Et voici ce que cela donne :
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Un petit saut de 103,058,039 au 8 janvier à 112,805,791 au 9 février soit 9,747,752 d'utilisateurs de plus ce qui donne une augmentation de 9,19%. On est loin du 3.5% annoncé par HubSpot.
J'ai vérifié aussi du 10 décembre au 10 janvier et la croissance fut de 7.57 % ce qui est normal un peu car Twitter est de plus en plus employé en entreprise et avec les fêtes...

Donc, si la tendance se maintient et que Google Buzz suit son prédecesseur Wave, Twitter devrait avoir entre 200 et 250 millions d'utilisateurs à la fion de l'année.

Morale : Ne prenez jamais pour acquis les chiffres sur Internet surtout par des outils/services statistiques qui ne dévoile pas leurs méthodologie.

Mise à jour 10 février: Royal Pingdom nous apprend aujourd'hui que le nombre de Tweets au mois de janvier 2010 aurait été de 1.2 milliard et que c'est 16 fois plus qu'en janvier 2009 !!!

7 févr. 2010

Enveloppe Google Maps - Bientôt ma nouvelle papeterie

Cliquez la photo pour agrandir / Click on picture to zoom in

Ce n'est pas encore au point, - question de rognage et d'impression plein format -, mais l'idée est là et je trouve que c'est une amélioration de celle-ci.

31 janv. 2010

Chaque fureteur possède sa propre empreinte

Je me doutais que c'était possible avec tous nos add-ons et leurs différentes versions qui sont installés sur nos fureteurs et après avoir tester Panopticlick aujourd'hui, avec plus de 430,000 autres testeurs en date d'aujourd'hui l'empreinte de mon fureteur était unique.

Par contre si je refais le test dans une semaine, elle sera probablement encore unique, car sur mes dizaines des add-ons je fais 2-3 mise à jour par semaine. Donc, ma "repérabilité" est donc qu'à très court terme !

24 janv. 2010

Campagne publicitaire télé vers le Web : Un coût de conversion effarant

Un de mes clients dans le domaine touristique a fait une campagne publicitaire TV2Web (le "lead" étant des noms de domaine) cet hiver. Cette fois, (mal)heureusement ils ont écoutés mes conseils et pris des nouveaux noms de domaine qui redirigeaient vers une toute nouvelle section du site dédiée à cette campagne.

Cette section a été toutefois malheureusement lié sur le site du client et aurait dû être normalement totalement orpheline, ce qui aurait été plus précisément monitorable dans les statistiques Web.

Voici les détails et deux scénarios de coût pour le retour sur investissement. Un scénario optimiste et un scénario réaliste.

Les chiffres

Coût moyen de diffusion et de tournage d'une publicité télé de 30 secondes dans les médias nationaux en période de grande écoute : Entre $ 850 et $1,000 par diffusion.
Durée : Environ un mois
Diffusion : Principaux réseaux francophones

Les scénarios du coût de revient

J'ai fait deux scénarios de coût de revient pour deux raisons. L'interprétation des chiffres des statistiques d'Analytics peuvent être fait de diverses manière (landing page, top content, tracking events), et ce même avec des suivis d'événements. L'autre raison est une diffusion en média traditionnel sans ghettorisation du contenu ciblé et sans tatouage spécifique des accroches (leads) des différents diffuseurs pour une meilleure veille.

Les scénarios

Total scénario optimiste = 8,705 (Pages vues de toute la section visée pour la période de diffusion + 1 semaine supplémentaire)
Total scénario réaliste = 1,580 visiteurs (suivi d'événements + 10% de visiteurs égarés "timeout")

Coût de la production + diffusion/8,705 = $18.95 du visiteur (scénario optimiste)
Coût de la production + diffusion/1,580 = $104.43 du visiteur (scénario réaliste)

Ici on ne voit encore que des visiteurs, on est loin du client !!!

Conversion

La conversion normale d'un site se situe entre une fraction de 0.5% et 5% dans le meilleur des mondes en 2010. Un site de commerce électronique a habituellement de 1% à 3% et dans la majorité des cas c'est plutot autour de 1%. Mais dans ce cas-ci le client ne doit pas simplement remplir un panier d'achat et peser sur Enter, il doit se déplacer sur une bonne distance pour effectuer son activité et dans une bonne proportion réserver aussi son hébergement. J'ai donc fait ici aussi deux scénarios de conversion. Un scénario à 3% qui est très optimiste et un scénario à 1% qui est encore à mon avis assez généreux mais plus réaliste.

Conversions du scénario optimiste

8,705 * 3% = 261 clients
8,705 * 1% = 87 clients

3% de conversion = $ 632.18 du client
1% de conversion = $ 1,896.55 du client

Conversions du scénario réaliste

1,580 * 3% = 47 clients
1,580 * 1% = 16 clients

Coût de revient du client en scénario réaliste

Coût de la production + diffusion/47 clients = $ 3,510.63
Coût de la production + diffusion/16 clients = $ 10,312.50

Je ne comprends pas qu'une telle somme soit dépensé en télévision alors que dans le domaine du tourisme, c'est majoritairement le Web qui est utilisé comme vecteur touristique. De plus, je ne comprend pas que ce client n'ai pas veiller en temps réel sa campagne pour valider l'efficacité de celle-ci. J'ai fait l'exercice suivant pendant une diffusion. Pendant la première d'une émission de très grande écoute «Prime Time» j'ai suivit la réponse de la diffusion de la publicité grâce à Woopra. Résultats 6 visiteurs dans les 10 minutes suivant la publicité. J'ai ensuite fait, pour m'amuser, un petit gazouilli sur Twitter et j'ai eu 15 visiteurs grâce aux 2,000 "suiveurs" de mon compte !!!

Oui je sais, une publicité télé donne aussi de la notoriété, mais la même chose est vrai sur le Web avec le phénomène de la "longue traîne". De plus, avec le temps passé sur le Web qui dépasse maintenant le temps devant le petit écran, des efforts de suivit serrés de vos campagnes traditionnelles devrait être un de facto et vous pousseront à réinventer et diversifier vos stratégies marketing plutôt que de faire de l'égo-publicité.

Notes
  • Près de 20% des visiteurs n'ont pas tapé le nom de domaine affiché dans la publicité mais plutot fait une recherche sur les mots-clés du nom de domaine.
  • Le gros du trafic généré l'a été dans la première semaine de diffusion des publicités.

19 janv. 2010

Ecrire pour le Web en 2010

Une des très bonnes présentations sur l'écriture Web que j'ai vu à ce jour. La seule petite chose qui manque est la vérification des tendances des mots-clés grâce à des outils comme Google Insights !!

8 janv. 2010

Facebook reprend sa croissance au Canada

La fin de l'année 2009 a été bonne pour Facebook au Canada. Après des pertes de membres canadiens fin 2008 et début 2009, Facebook a maintenant 14,113,940 canadiens inscrits, un record à ce jour.

7 janv. 2010

5 janv. 2010

Vers la 2eme decennie du rayonnement Web

Les réseaux sociaux et le marketing des MOMs (mini ordinateur mobile ;-) ne seront plus l'apanage des départements de marketing, ressources humaines et des communications dans la prochaine décennie et commenceront à transformer le reste de vos organisations.

Dans les départments B2B, dans la recherche et développement, dans la facturation et les finances, des RH et du recrutement, du service à la clientèle, le marketing médias sociaux/mobile (qui devra être géré adéquatement dans le 2e cas) fera une grande percée dans ces départements dans cette deuxième décennie du troisième millénaire.

L'arrimage social des sites corporatifs sera aussi une tendance forte de cette fin de deuxième décennie. Après s'être épivardé dans de multiples médias sociaux où la veille et la gestion des UGC, le rappatriment des contenus et conversations via des APIs seront une obligation vers la fin des années 2010.

Une autre tendance à venir sera la segmentation marketing pour chacun des canaux de communication. Ceci est obligatoire sil l'on veut véritablement mesurer le RSI (ROI) d'une campagne sur un réseau social spécifique. Donc chaque campagne devra être unique à chaque média social ciblé et ceci est parfaitement logique car nos "amis"/"suiveux"/"abonnement" sont habituellement de niche assez différente selon chaque média social.

27 oct. 2009

Pourquoi j'aime bien la A(H1N1)

Je le sais que ce n'est pas gentil et comme vous je ne suis plus capable d'en entendre parler mais cette cette grippe possiblement pandémique fait bien mon affaire.

Pourquoi je ne déteste pas trop la A(H1N1) et sa surmédiatisation ?

  • Le premier point est que je travaille à distance et que je rencontre rarement mes clients en réel sauf pour des formations. Donc, mon boulot est à risque très limité.
  • Le deuxième point encore plus important est que je travaille beaucoup dans le milieu touristique et une bonne proportion des personnes du secteur marketing passe en moyenne 25% de leur temps (et de 30 à 50% de leur budget) à rencontrer des potentiels clients et "tours operators" ou monter des shows et congrès de l'industrie du tourisme même si 80% des touristes, eux, vont principalement sur le Web pour magasiner leurs vacances.
Ainsi le spectre de la méchante A(H1N1) me donnera un autre solide argument pour une redistribution des efforts marketing sur la Toile pour le milieu touristique.

20 oct. 2009

Le Canada est dans le peleton de queue pour la qualite et les prix d'acces Internet

Voici quelques données tiré de l'étude très complète de 232 pages de The Berkman Center for Internet & Society pour le FCC (Federal Communications Commission) américain.



Voici quelques perles :
Here, our multidimensional benchmarking approach offers substantial new insights. Canada, for example, is often thought of as a very high performer, based on
the most commonly used benchmark of penetration per 100 inhabitants. Because our analysis includes important measures on which Canada has had weaker outcomes—prices, speeds, and 3G mobile broadband penetration—in our analysis it shows up as quite a weak performer, overall.
The highest prices for the lowest speeds are overwhelmingly offered by firms in the United States and Canada, all of which inhabit markets structured around “inter-modal” competition—that is, competition between one incumbent owning a telephone system, and one incumbent owning a cable system. The lowest prices and highest speeds are almost all offered by firms in markets where, in addition to an incumbent telephone company and a cable company, there are also competitors who entered the market, and built their presence, through use of open access facilities.
For example, Italy is only 22nd out of 30 in fixed broadband penetration per 100 but, as we shall see, is fifth in mobile broadband penetration. Canada is a second quintile performer in penetration (down from having penetration levels second only to South Korea's in 2003), but only a fourth quintile performer on speeds and prices. Keeping an eye out for these kinds of discrepancies allows us to identify false “successes” and false “failures,” or be more precise about what aspects of a country's performance are worth learning for adoption,
and which are worth learning for avoidance.

Among the higher performers in general broadband penetration, some indeed do have relatively low broadband penetration for small businesses: Canada (93.7%), the UK (92.1%), and Sweden (94.1%). The rest of the countries that have high penetration per 100 inhabitants also have penetration rates above 95% even in these smaller businesses.


19 oct. 2009

Publicité et agences : Deux ans plus tard, ont-ils compris ?

Voici une étude qui a été publié en septembre 2007 par IBM et intitulé "The end of advertising as we know it" et que j'avais cite ici en novembre 2007.

Note: J'ai ajouté quelques points en gras et insertions en vert)

IBM prédit la fin de la publicité telle que nous la connaissons - Septembre 2007

Le groupe Services d’affaires mondiaux IBM vient de publier son dernier rapport, The End of Advertising as We Know It (La fin de la publicité telle que nous la connaissons), dans lequel il prévoit que l’industrie de la publicité connaîtra dans les cinq années à venir une perturbation d’une ampleur inégalée au cours des 50 dernières années. IBM a réalisé un sondage auprès de plus de 2 400 consommateurs et 80 directeurs de la publicité à l’échelle mondiale. Les résultats révèlent que l’habilitation grandissante des consommateurs, l’autosuffisance accrue des annonceurs et les technologies en constante évolution sont en train de redéfinir la vente, la création, l’utilisation et le suivi de la publicité.

Ainsi, les joueurs du monde de la publicité traditionnelle risquent de voir leurs recettes chuter alors que les budgets seront rapidement réaffectés à de nouveaux formats interactifs, dont la croissance prévue sera de cinq fois celle de la publicité traditionnelle. Pour survivre au sein de cette nouvelle réalité, les diffuseurs doivent changer leur attitude ancrée vis-à-vis du grand public et répondre aux besoins des segments de consommation par créneau et les agents de distribution doivent offrir de la publicité interactive ciblée pour une vaste gamme de dispositifs multimédias. Les agences de publicité doivent expérimenter sur le plan de la création, se transformer en courtiers de données sur la consommation et orienter l’affectation des dollars de publicité au sein d’une explosion de choix. Tous les concernés doivent s’adapter à un univers dans lequel l’achat et la vente de publicités se font de plus en plus dans des marchés ouverts plutôt que par les voies traditionnelles.

« L’adoption du divertissement numérique se fait beaucoup plus rapidement qu’on l’avait prévu. Le milieu de la publicité doit donc complètement réorienter ses activités afin de répondre aux besoins de consommateurs qui, de plus en plus, accèdent à du contenu dans des formats non linéaires, précise Bill Battino, associé délégué du secteur des communications, Services d’affaires mondiaux IBM. Les entreprises doivent revoir leur façon de présenter le contenu aux consommateurs grâce à des modèles de gestion qui sont davantage axés sur l’engagement des consommateurs dans une relation. »

Le rapport dégage quatre moteurs du changement qui font pencher la balance des pouvoirs de l’industrie de la publicité : le contrôle de l’attention, la créativité, la mesure et les stocks de publicités. Comme l’indique le sondage mondial d’IBM sur les médias et le divertissement mené auprès des consommateurs et publié en août, l’attention des consommateurs s’est déplacée et le temps de navigation dans Internet à des fins personnelles rivalise désormais le temps d’écoute de la télévision.

Les consommateurs en ont assez de la publicité interruptive et prennent de plus en plus les commandes du filtrage, de la distribution et de l’utilisation de contenu et des messages publicitaires qui leurs sont associés ainsi que de l’interaction avec ceux-ci. Les résultats du sondage d’IBM révèlent que la moitié des propriétaires de magnétoscope numérique visionnent 50 % ou plus de la programmation en différé et que la publicité télévisée traditionnelle est impossible à transposer en ligne : 40 % des répondants considèrent la diffusion de publicités au cours d’un segment vidéo en ligne plus irritante que toute autre forme de publicité. De plus en plus d’amateurs et de semi-professionnels créent du contenu publicitaire à peu de frais et menacent du fait les agences de création (Ex : lipdub). Quant aux maisons d’édition et aux diffuseurs, ils étendent leurs rôles de création. Les annonceurs réclament une responsabilité et des mesures plus précises relatives au consommateur, et ce, pour toutes les plateformes publicitaires. Les marchés publicitaires libre-service s’accaparent des recettes qui étaient autrefois l’apanage de canaux ou de transactions exclusives.

Les attentes des experts en publicité sont conformes aux tendances mondiales en matière de consommation.

La recherche d’IBM révèle que la nature changeante des consommateurs n’a pas échappé aux experts en publicité, qui voient également poindre des changements profonds à l’horizon. Plus de la moitié des professionnels de la publicité interrogés par IBM s’attendent à ce que, au cours des cinq prochaines années, les marchés publicitaires ouverts (qui sont actuellement dirigés par des sociétés telles que Google, Yahoo et AOL) s’approprient 30 % des recettes que recueillent actuellement les diffuseurs et les médias traditionnels. Près de la moitié des répondants au sondage prévoit une réduction sensible (supérieure à 10 %) des recettes provenant du message publicitaire de 30 secondes dans les cinq prochaines années et presque 10 % des répondants sont d’avis que cette réduction sera importante (supérieure à 25 %). Les deux tiers des experts en publicité interrogés par IBM prévoient que 20 % des recettes publicitaires passeront des formats de publicités par impressions aux publicités par chocs en l’espace de trois ans.

« La publicité demeure une partie intégrante de la culture populaire et continue de financer une partie importante du divertissement partout dans le monde, explique Saul Berman, chef du groupe-conseil Stratégies et changements, Médias et divertissement IBM. Elle doit néanmoins s’adapter aux nouveaux formats et offrir une valeur plus intrinsèque aux consommateurs, qui disposeront de plus de choix. Compte tenu de la mine de nouveaux débouchés publicitaires, l’analyse des consommateurs jouera un rôle plus prépondérant que jamais quelle que soit la position d’une entreprise dans la chaîne de valeur. Les jeunes en particulier n’ont pas l’habitude de payer pour obtenir du contenu. En dépit du contrôle plus étroit qu’exercent les consommateurs sur le contenu et la publicité, nous imaginons un monde dans lequel ces derniers continueront de préférer le visionnement de publicités au paiement direct pour du contenu. »

Selon le rapport d’IBM, d’ici 2012, le paysage de l’industrie connaîtra une transformation si profonde que les joueurs de l’industrie de la publicité, afin de survivre, devront prendre des mesures énergiques pour innover dans trois domaines clés :
  • Consommateurs - Faire de la microsegmentation et de la personnalisation les éléments suprêmes de la mise en marché.
  • Modèles de gestion - Le mode et le lieu de vente des stocks de publicités, la structure et les formes de partenariats, les modèles de recettes et les formats de publicité. ·
  • Conception et infrastructure commerciales - Tous les concernés doivent repenser les ressources organisationnelles et d’exploitation du cycle de vie publicitaire afin de soutenir l’innovation à l’égard du consommateur et du modèle de gestion : rapports sur l’analyse des consommateurs, la planification des canaux, la achat et la vente, la création, la prestation et l’impact.
IBM croit que tous les joueurs devront investir de façon importante dans l’analyse des consommateurs et l’automatisation afin d’en apprendre davantage sur ces derniers et sur la façon de les joindre. Par exemple, la publicité interactive jumelée à des données d’analyse sur la consommation fournit des renseignements probants sur qui a visionné une publicité et y a donné suite plutôt que des estimations d’impressions, et permet donc aux annonceurs de maximiser leurs recettes et la gestion de la recette unitaire. Les joueurs de l’industrie devront par ailleurs vérifier s’ils disposent des ressources et des moyens nécessaires pour prendre en charge un plus grand nombre de promotions de mise en marché et de ventes de publicité intégrée. Enfin, IBM a noté que la montée en flèche du nombre et de la diversité de promotions entraîne un investissement accru dans des outils qui servent à transformer numériquement les flux des travaux des entreprises, dont les processus de gestion de contenu, de création, de production et d’approbation, ainsi qu’à en réduire le coût.

Autres faits saillants de l’enquête :

Attitudes des consommateurs vis-à-vis de la publicité

  • Les magnétoscopes numériques permettent d’ignorer les publicités à grande échelle : La moitié des propriétaires de magnétoscope numérique visionnent 50 % ou plus de la programmation en différé (le taux d’utilisation du magnétoscope numérique au sein des répondants était d’environ 25 %).
  • Les formats de publicité télévisée traditionnelle sont impossibles à transposer en ligne : 40 % des répondants considèrent la diffusion de publicités au cours d’un segment vidéo en ligne plus irritante que toute autre forme de publicité.

Les comportements des consommateurs sont dictés par la génération à laquelle ils appartiennent.

Le sondage réalisé par IBM auprès de consommateurs à l’échelle mondiale révèle des différences importantes dans les comportements des ados « cool », des adeptes de gadgets et des « passifs massifs » :
  • Ados « cool » : Sont nombreux à utiliser les sources de contenu nouveau, gratuit et interactif (75 % dans des sites de réseautage personnel, <15>
  • Adeptes de gadgets : Sont deux fois plus portés à passer du temps en ligne qu’à regarder la télévision et cinq fois plus susceptibles de faire une contribution à des sites de contenu vidéo que les « passifs massifs » ; disposent d’un revenu élevé.
  • « Passifs massifs » : Sont davantage disposés à payer pour du contenu (répartition de 50-50), s’intéressent davantage aux expériences de détente - par conséquent, affichent le taux d’adoption le plus élevé pour la télé payante, les abonnements à des quotidiens en ligne.

Les consommateurs s’adonnent à la création

Les consommateurs participent de plus en plus à la création et à la diffusion de messages :
  • Les consommateurs fréquentent en grands nombres les sites qui subissent l’influence d’utilisateurs : Les sites de réseautage personnel (45 %) et les sites qui présentent du contenu produit par les utilisateurs (33 %) sont ceux dont l’adoption est la plus répandue au sein des répondants - plus élevée que la télé payante (24 %), les quotidiens en ligne (18 %) ou même les services musicaux comme iTunes (24 %).
  • Les utilisateurs fournissent de plus en plus de contenu : 26 % contribuent du contenu à des sites de réseautage personnel et près de 10 % à des sites de contenu vidéo comme YouTube.
  • Les utilisateurs sont des influenceurs de confiance : 32 % ont dit visiter des sites selon les recommandations d’amis, 60 % de ceux qui ont contribué du matériel l’ont fait pour la célébrité (reconnaissance) plutôt que pour l’argent (valeur pécuniaire).

Les annonceurs suivent les tendances des consommateurs

  • Entend réduire ses dépenses en publicité télévisée : 44 % des annonceurs ont dit prévoir une réduction sensible ou importante (c.-à-d., 10 % ou 25 % respectivement) de leurs dépenses en publicité télévisée au cours des cinq prochaines années en raison du changement du comportement du consommateur.
  • Veut des modèles de responsabilité : Deux tiers des professionnels de la publicité interrogés s’attendent à ce que 20 % ou plus des publicités par impressions passent aux publicités par chocs en l’espace de trois ans. Prévoit une perturbation : La majorité (>50 %) des répondants s’attend à ce que de nouveaux aggrégateurs en ligne (diffusion automatisée et à peu de frais des publicités) s’accaparent 30 % de la part des recettes des titulaires de médias en cinq ans.


Ont-ils compris ?

14 oct. 2009

Ma dernière presentation pour le domaine touristique

Présentation produite rapidement en dernière minute dû au délai serré pour l'Association des ATR du Québec. Comme le niveau technique de la clientèle m'était inconnu, je suis parti du Did You Know de 2006 en mettant à jour plusieurs diapos. C'est un peu "manger mou" au début mais ça se corse ensuite.


Liens de la présentation :
Étude bannières du MediaPost
Étude bannières du AdAge
Étude réseaux sociaux de Ruderfinn

2 oct. 2009

E-readiness 2009

Voici le rapport E-Readiness 2009 fait conjointement par The Economist (Intelligence Unit) et IBM Institute for Business Value



Si le Canada est maintenant au 9e rang, ce n'est pas tant que l'on ce soit amélioré (-o.16), mais plutôt que les autres ont déclinés. Comptez bien voir les Américains reprendre le haut du classement l'an prochain avec la crise économique en moins et un Obama au pouvoir.

Voic maintenant un tableau qui m'a fait sourire :

Regional e-readiness leaders: government policy and vision
Sans commentaire Stephen