Collection Printemps de Dior
Chez Dior, John Galliano voit rouge. Rouge sang, rouge colère, rouge passion… l'Anglais invente de superbes harmonies cramoisies qu'il marie à du cuir. Un "cuir couture", repeint ou brodé, mais éternellement froissé, vrillé ou habilement maltraité. Les mannequins, au cou parfois tatoué d'un sceau 1789, laissent échapper de leurs vestes archi-structurées, capes, manteaux ou crinolines apparentes, des pantalons de cuir moulants agrémentés de matelassages et de laçages qu'elles portent avec des guêtres ou des bottes...
Voici un exemple de page qui ne franchira probablement jamais la grande muraille si elle était traduite en mandarin. Les mots "printemps" "rouge" et "sang" devraient être très distant l'un de l'autre pour ne pas alerter les filtres du gouvernement qui y verrait une relation à la fameuse place où les chars d'assaults ont été défiés par les manifestants lors d'un certain printemps.
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