J'ai regardé les programmes des deux principaux partis du point de vue de l'Internet et des technologies de l'information. Conclusion : une castastrophe !
Voici donc l'analyse des programmes du PQ et du PLQ :
Les occurences des mots associés au Web dans le programme du PQ
Internet : 0
Web : 0
Autoroute de l'information : 0
Cyberespace : 0
Technologie(s) de l'information : 5 (fiou)
2.2.3 Promouvoir et développer la culture québécoise
E. Rayonner sur la scène internationale
L’originalité de la production artistique québécoise ainsi que notre inventivité sur le plan de la protection du français, plus particulièrement dans les nouvelles technologies de l’information, ne sont plus à démontrer. Aussi, le Parti Québécois entend :
• prendre les mesures pour assumer pleinement le rôle de chef de file du Québec sur les plans culturel et artistique tant dans la Francophonie que dans les pays du Commonwealth;
• développer un réseau d’ambassades, de consulats et de centres culturels comme instrument privilégié de l’essor du rayonnement international de la culture québécoise.
5.2.2 Revitaliser la démocratie
F. Construire un nouveau type de société totalement ouverte, la société de l'information
L'établissement d'une véritable démocratie participative au Québec passe obligatoirement par la construction d'un nouveau type de société totalement ouverte, la société de l'information, dans laquelle chaque citoyenne et chaque citoyen aura la possibilité de créer, d'obtenir, d'utiliser et de partager l'information, le savoir et la connaissance et dans laquelle les individus comme les communautés pourront réaliser pleinement leur potentiel et améliorer la qualité de leur vie. Pour ce faire, le Parti Québécois entend :
• adopter une stratégie globale de l'information basée sur l'accès, l'utilisation et le partage de l'information, de la connaissance et du savoir et sur l'utilisation maximale dans toutes les sphères de l'activité humaine des technologies de l'information et de la communication;
• faciliter, grâce aux technologies de l'information et de la communication, la mise en réseau des individus et des organisations et développer des nouveaux lieux d'échanges et de démocratie participative.
• réviser nos lois afin d'assurer la transparence maximale des organismes publics en les adaptant à la révolution numérique;
• assurer le développement, la fiabilité et la sécurité des infrastructures de la technologie de l'information et de la communication ainsi que d'une industrie forte du logiciel.
8.2.4 Encourager le savoir et l’innovation
La concurrence nationale et internationale s’exerce non seulement sur la disponibilité des ressources et de la main-d’oeuvre de qualité, mais de plus en plus en fonction de la qualité et de l’originalité des produits. Certains facteurs prennent une importance grandissante, comme le savoir, l’innovation, la recherche et le développement et une main-d’oeuvre plus qualifiée appelée à participer aux décisions dans l’entreprise.
Ainsi, la capacité d’innover et l’accès au savoir et à l’information sont devenus des avantages essentiels dans une nouvelle économie caractérisée par la révolution des technologies de l’information et la libéralisation des échanges. C’est pourquoi l’émergence d’une économie dans laquelle le savoir et l’innovation jouent un rôle de plus en plus déterminant requiert un soutien et un suivi de l’État pour que les entreprises investissent davantage en recherche et développement, que la main-d’oeuvre québécoise possède les compétences nécessaires, que
les travailleuses et les travailleurs et leurs organisations participent aux décisions dans l’entreprise et que la concertation se développe à tous les niveaux.
La construction d’une économie moderne s’inscrit dans le sens du développement durable. Le
Parti Québécois entend donc :
• promouvoir auprès des jeunes la formation scientifique et technologique;
• soutenir davantage les fonds de recherche universitaire et les centres de développement technique des cégeps;
• participer au développement et à la diffusion d’une culture scientifique;
Les occurences des mots associés au Web dans le programme du PLQ
Autoroute de l'information : 0
Cyberespace : 0
Technologie(s) de l'information : 0
Web : 1
Internet : 5 (fiou)
SURVOL DU PREMIER MANDAT
...En modernisant l’État, notamment par le développement des services sur Internet et la réduction du nombre de fonctionnaires, nous avons réalisé des économies que nous avons affectées à la santé et à l’éducation.
BIEN GÉRER VOTRE ARGENT
...Loin d’être le charcutage idéologique auquel appelaient certains, la modernisation est une opération méthodique qui permet de redéployer notre État en fonction des besoins des Québécois d’aujourd’hui. La modernisation permet aussi de réaliser des économies en réduisant le nombre d’employés, en développant les services à moindre coût sur Internet et en regroupant les achats et les services. La modernisation, c’est pour un État du XXIe siècle moins coûteux, plus efficace et offrant de meilleurs services aux citoyens.
LA MODERNISATION DE L’ÉTAT
...
• Développement des services gouvernementaux sur Internet;
• Instauration du guichet unique Services Québec pour servir plus efficacement les citoyens;
PROMOUVOIR ET PROTÉGER LE FRANÇAIS DANS LES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Cependant, l’effervescence de l’Internet et des nouvelles technologies exerce des pressions constantes sur la langue française.
Un gouvernement du Parti libéral du Québec, dans un deuxième mandat, intensifiera son offensive diplomatique semblable à celle qui a mené à la protection de la diversité des expressions culturelles, pour que l’utilisation du français soit davantage respectée dans le déploiement des nouvelles technologies (Internet, jeux vidéos, DVD, etc.) Nous y associerons les États et gouvernements partenaires de l’Organisation internationale de la francophonie.
Web (1)
Nous continuerons également de développer le portail web Guide Santé (www.guidesante.gouv.qc.ca).
Conclusion
Quelle est le nouvel enjeu majeur de cet campagne ? L'environnement !
Je ne sais pas sur quelle planète vivent nos politiciens, mais il faudrait sérieusement qu'ils se rendent compte que fournir et promouvoir les échanges d'informations en ligne sauve énomément l'environnement. Autant la forêt que l'air que l'on respire.
Exemples :
- Depuis les 6 dernières années j'ai dû envoyer 10 lettres au maximum. Oui, mes clients impriment sûrement encore mes factures, mais au moins j'ai dû sauver des milliers d'enveloppes et passablement d'essence pour les transporter. Idem pour mes devis et rapports.
- Ma belle soeur ne prend plus sa voiture pour aller à sa Caisse populaire à 2 ou 3 kilomètres de chez elle pour payer ses comptes.
- Un service en ligne comme pour le renouvellement de plaque d'immatriculation sauverait combien des tonnes de CO2 ?
Merci Éric, très pertinent. On pourrait même aller fouiller un peu plus loin. Je viens de lire ce billet qui soulève des questions d'éthiques en France:
RépondreEffacerhttp://www.observatoiredesmedias.com/2007/02/25/francois-bayrou-souhaite-interdire-aux-groupes-qui-travaillent-avec-letat-de-detenir-des-medias/
et on devrait aussi se poser les mêmes questions au Québec, enfin il me semble.