8 déc. 2008

Politique 2.0 et campagne électorale : Un manque de ressources ou de volonté ?

À chaque fois qu'on posait la question du manque d'intérêt pour l'Internet des politiques du Québec, - et du Canada -, et qu'on mettait en parallèle la campagne d'Obama au sud, la traditionelle réponse était : "On a pas le même bassin d'électeurs et pas du tout les mêmes ressources".

Il va donc falloir qu'il en trouve une autre car voici ce que dit un des trois membres de l'énorme;-) équipe Web de départ d'Obama :
«Nous étions une toute petite organisation, nous trois seulement», a précisé Joe Rospars à une conférence de l'Alliance des Jeunes à New York.

«Sam, je crois, étais le seul de la campagne qui avait un iPhone,» a renchéri Scott Goodstein, «et je le taquinais d'ailleurs».


Alors que diront-ils maintenant ?

3 commentaires:

  1. Tout celà se passe dans la tête. Beaucoup de politiciens n'ont pas encore compris l'importance du Web.

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  2. En tout respect, ils ne sont pas restés longtemps à 3 et un iPhone :-) Obama comptait parmi ses conseillers, Eric Schmidt de Google et Craig Newmark, fondateur de Craigslist. Outre la qualité des conseils, cela lui a permis d'amasser 1,5 M$ uniquement auprès du personnel de Google !

    Cela n'enlève rien au caractère innovateur de la campagne d'Obama mais ça le contextualise un peu.

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  3. @Gilles
    Je crois qu'avec une seule bonne ressource dédiée au départ et une bonne volonté du chef, une campagne de financement est facilement levable sur le Web pour justement aller se chercher plus de ressources matérielles et humaines par la suite.

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