31 janv. 2010

Chaque fureteur possède sa propre empreinte

Je me doutais que c'était possible avec tous nos add-ons et leurs différentes versions qui sont installés sur nos fureteurs et après avoir tester Panopticlick aujourd'hui, avec plus de 430,000 autres testeurs en date d'aujourd'hui l'empreinte de mon fureteur était unique.

Par contre si je refais le test dans une semaine, elle sera probablement encore unique, car sur mes dizaines des add-ons je fais 2-3 mise à jour par semaine. Donc, ma "repérabilité" est donc qu'à très court terme !

24 janv. 2010

Campagne publicitaire télé vers le Web : Un coût de conversion effarant

Un de mes clients dans le domaine touristique a fait une campagne publicitaire TV2Web (le "lead" étant des noms de domaine) cet hiver. Cette fois, (mal)heureusement ils ont écoutés mes conseils et pris des nouveaux noms de domaine qui redirigeaient vers une toute nouvelle section du site dédiée à cette campagne.

Cette section a été toutefois malheureusement lié sur le site du client et aurait dû être normalement totalement orpheline, ce qui aurait été plus précisément monitorable dans les statistiques Web.

Voici les détails et deux scénarios de coût pour le retour sur investissement. Un scénario optimiste et un scénario réaliste.

Les chiffres

Coût moyen de diffusion et de tournage d'une publicité télé de 30 secondes dans les médias nationaux en période de grande écoute : Entre $ 850 et $1,000 par diffusion.
Durée : Environ un mois
Diffusion : Principaux réseaux francophones

Les scénarios du coût de revient

J'ai fait deux scénarios de coût de revient pour deux raisons. L'interprétation des chiffres des statistiques d'Analytics peuvent être fait de diverses manière (landing page, top content, tracking events), et ce même avec des suivis d'événements. L'autre raison est une diffusion en média traditionnel sans ghettorisation du contenu ciblé et sans tatouage spécifique des accroches (leads) des différents diffuseurs pour une meilleure veille.

Les scénarios

Total scénario optimiste = 8,705 (Pages vues de toute la section visée pour la période de diffusion + 1 semaine supplémentaire)
Total scénario réaliste = 1,580 visiteurs (suivi d'événements + 10% de visiteurs égarés "timeout")

Coût de la production + diffusion/8,705 = $18.95 du visiteur (scénario optimiste)
Coût de la production + diffusion/1,580 = $104.43 du visiteur (scénario réaliste)

Ici on ne voit encore que des visiteurs, on est loin du client !!!

Conversion

La conversion normale d'un site se situe entre une fraction de 0.5% et 5% dans le meilleur des mondes en 2010. Un site de commerce électronique a habituellement de 1% à 3% et dans la majorité des cas c'est plutot autour de 1%. Mais dans ce cas-ci le client ne doit pas simplement remplir un panier d'achat et peser sur Enter, il doit se déplacer sur une bonne distance pour effectuer son activité et dans une bonne proportion réserver aussi son hébergement. J'ai donc fait ici aussi deux scénarios de conversion. Un scénario à 3% qui est très optimiste et un scénario à 1% qui est encore à mon avis assez généreux mais plus réaliste.

Conversions du scénario optimiste

8,705 * 3% = 261 clients
8,705 * 1% = 87 clients

3% de conversion = $ 632.18 du client
1% de conversion = $ 1,896.55 du client

Conversions du scénario réaliste

1,580 * 3% = 47 clients
1,580 * 1% = 16 clients

Coût de revient du client en scénario réaliste

Coût de la production + diffusion/47 clients = $ 3,510.63
Coût de la production + diffusion/16 clients = $ 10,312.50

Je ne comprends pas qu'une telle somme soit dépensé en télévision alors que dans le domaine du tourisme, c'est majoritairement le Web qui est utilisé comme vecteur touristique. De plus, je ne comprend pas que ce client n'ai pas veiller en temps réel sa campagne pour valider l'efficacité de celle-ci. J'ai fait l'exercice suivant pendant une diffusion. Pendant la première d'une émission de très grande écoute «Prime Time» j'ai suivit la réponse de la diffusion de la publicité grâce à Woopra. Résultats 6 visiteurs dans les 10 minutes suivant la publicité. J'ai ensuite fait, pour m'amuser, un petit gazouilli sur Twitter et j'ai eu 15 visiteurs grâce aux 2,000 "suiveurs" de mon compte !!!

Oui je sais, une publicité télé donne aussi de la notoriété, mais la même chose est vrai sur le Web avec le phénomène de la "longue traîne". De plus, avec le temps passé sur le Web qui dépasse maintenant le temps devant le petit écran, des efforts de suivit serrés de vos campagnes traditionnelles devrait être un de facto et vous pousseront à réinventer et diversifier vos stratégies marketing plutôt que de faire de l'égo-publicité.

Notes
  • Près de 20% des visiteurs n'ont pas tapé le nom de domaine affiché dans la publicité mais plutot fait une recherche sur les mots-clés du nom de domaine.
  • Le gros du trafic généré l'a été dans la première semaine de diffusion des publicités.

19 janv. 2010

Ecrire pour le Web en 2010

Une des très bonnes présentations sur l'écriture Web que j'ai vu à ce jour. La seule petite chose qui manque est la vérification des tendances des mots-clés grâce à des outils comme Google Insights !!

14 janv. 2010

Vie privée : le point de vue des petits cons

Un "must" à lire sur les deux différents points de vue sur la vie privée en ligne par les adultes et les natifs du numérique : Vie privée : le point de vue des “petits cons”

8 janv. 2010

Facebook reprend sa croissance au Canada

La fin de l'année 2009 a été bonne pour Facebook au Canada. Après des pertes de membres canadiens fin 2008 et début 2009, Facebook a maintenant 14,113,940 canadiens inscrits, un record à ce jour.

7 janv. 2010

Bing fait plutot Bang






Dans le domaine du tourisme c'est un peu mieux mais cela est tout de même tiède comme résultats :

5 janv. 2010

Vers la 2eme decennie du rayonnement Web

Les réseaux sociaux et le marketing des MOMs (mini ordinateur mobile ;-) ne seront plus l'apanage des départements de marketing, ressources humaines et des communications dans la prochaine décennie et commenceront à transformer le reste de vos organisations.

Dans les départments B2B, dans la recherche et développement, dans la facturation et les finances, des RH et du recrutement, du service à la clientèle, le marketing médias sociaux/mobile (qui devra être géré adéquatement dans le 2e cas) fera une grande percée dans ces départements dans cette deuxième décennie du troisième millénaire.

L'arrimage social des sites corporatifs sera aussi une tendance forte de cette fin de deuxième décennie. Après s'être épivardé dans de multiples médias sociaux où la veille et la gestion des UGC, le rappatriment des contenus et conversations via des APIs seront une obligation vers la fin des années 2010.

Une autre tendance à venir sera la segmentation marketing pour chacun des canaux de communication. Ceci est obligatoire sil l'on veut véritablement mesurer le RSI (ROI) d'une campagne sur un réseau social spécifique. Donc chaque campagne devra être unique à chaque média social ciblé et ceci est parfaitement logique car nos "amis"/"suiveux"/"abonnement" sont habituellement de niche assez différente selon chaque média social.