Campagne electorale et outils Web 2.0 : Twitter est très mal utiliser

Petite intro pour vous dire que je suis de retour en ville et de nouveau en selle en mode 5/2* après avoir passé mon été en mode 2/5.

*Cinq jour de travail et deux jour de congé

Twitter en campagne électorale

Analysons l'outil 2.0 de l'heure (ou plutôt la saveur de l'année 2008) de toute bonne stratégie de communication Web l'outil Twitter et son utilisation plutôt merdique dans la campagne électorale fédérale actuelle.

Twitter est un moyen d'envoyer de court message texte de moins de 140 caractères et est spécialement utile lors de déplacement pour tenir (follower) et se tenir (following) au courant de ce que font notre réseau "d'amis" grâce à n'importe quel téléphone mobile .

La campagne électorale fédérale et Twitter

C'est ici que ça se gatte. Voyons premièrement les statistiques de fin de journée hier sur nos principaux candidats au poste de PM:

Stephen Harper
PmHarper: 507 abonnés anglais / premierministre : 47 abonnés français
Adoption : 2 septembre
Nombre de Twitts à ce 10e jour de campagne: 11 twitts anglais / 9 français

Gilles Duceppe
gillesduceppe: 112 abonnés
Adoption : 8 septembre
Nombre de Twitts à ce 10e jour de campagne: 32 twitts dans les 2 langues

Jack Layton
Jack Layton : 545 abonnés anglais / jacklayton_npd : 72 français
Adoption : 6 septembre
Nombre de Twitts à ce 10e jour de campagne: 21 twitts anglais/ 20 français

Stéphane Dion
N'y est pas (Aye Steph ça n'émet pas trop de gaz à effet de serre Twitter)

Élyzabeth May (parti vert)
ElizabethMay: 97 abonnés (et ne suis personne)
Adoption : 10 septembre
Nombre de Twitts à ce 10e jour de campagne: 4 twitts anglais/ 0 français

Comparons avec nos voisins du sud

Barack Obama: 77,208
John McCain: 1,921

Conclusion

L'emploi de ce réseau social est un peu pathétique à ce que j'en vois.

Harper à été le premier à l'utiliser mais à un Twitt par jour c'est peu pour un homme en campagne électorale.

Gilles Duceppe à été un peu long à l'utliser, mais au moins il nous renseigne quelques fois par jour, est le seul à répondre à ce que Michelle nous dit, mais à malheureusement peu d'abonnés à son fil.

Jack Layton a la plus grosse audience Twittérienne et semble être le seul qui l'utilise sur la route, les autres Twitts des candidats semblent provenir de "ghost writers" du QG de chaque partis.

Conseils pour nos candidats

Premier point :
Embauché des bons stratèges de communication 2.0 !!!

Deuxio:

C'est tellement drôle de regarder qui sont les (followers) actuels de nos candidats. En y regardant de près je vois une énorme part de tous ceux qui gravitent autour du Web 2.0 à Montréal et qui assistent aux ; Camp(s), YulBiz et autres YulBlog.

Allez chercher de l'audience chez les "early adopters"

Il existe une myriade d'outils (+ de 150) qui gravitent autour de Twitter pour vous aider à recruter de l'audience. Prenons-en deux qui me semble indispensables dans le cas d'une campagne électorale pour accroître sont audience et un autre pratique quand les déplacement sont fréquents :

• Twubble : Va fouiller les "amis" de vos abonnés
  
• TwitterLocal qui vous indiquera qui "twitt" dans les environs de votre prochaine destination

En espérant que ça décolle un jour !

Élections Canadienne : Swotti vise assez juste

Un peu d'humour après tant de bitchage !


Swotti ? Oui, oui, Swotti, l'analyseur d'opinion en ligne dont j'ai parlé ici il y a quelques mois. Ce n'est pas hyper scientifique, mais la justesse des catégories et de leur côte des deux chefs principaux est tout de même pas si mal.

Élections Canadienne : Les libéraux négligent-ils les francophones ?

Bon, c'est le jour 2 de la campagne électoral et les libéraux lance "THIS IS DION".


C'est un beau petit site Flash ou Html vidéo style ado en anglais seulement .

Comme le mentionne la page d'entrée, les francophones se font tasser diriger vers une très très simple page Web "stephanedion.ca" avec simplement 14 vidéos dessus.

Pas sûre qu'il va gagner beaucoup de vote au Québec avec ça !

Pour le rayonnement Web, ici encore, pas très fort au niveau des moteur de recherche et des réseaux sociaux qui auraient pu être mis à parti !

Google News Archive : Très peu de gratuit... pour le moment

Un peu déçu de la recherche d'archives de Google News, surtout par la faute d'avoir lu ceci chez TechCrunch :

Google announced today that it is expanding the historical newspaper articles that are searchable online.

Oui, ils VONT accroître le nombre d'articles dans les archives et digitaliser, - avec reconnaissance de caractères -, les vieux journaux, mais ceci reste encore à faire, - en majeure partie -, comme le souligne justement le blogue de Google :

Today, we're launching an initiative to make more old newspapers accessible and searchable online by partnering with newspaper publishers to digitize millions of pages of news archives.

À preuve, sur les 100 premiers résultats du débarquement du plus célèbre américain à Paris, à l'aube des années folles, 1 seul et unique résultat est gratuit, les 99 autres sont sous abonnement ou payable au visionnement.

Changement de modèle d'affaires pour les archives des journaux de l'époque ?

Sur cet unique résultat, vous verrez dans la page où l'article digitalisé est affiché, des annonces Adwords dans la colonne de droite, qui seront partagé entre l'éditeur et Google. Avec si peu de résultats gratuits au départ de cette initiative, espérons que ce modèle attira de nombreux clics et revenus à ces éditeurs courageux qui sorte du modèle d'affaire archaique des archives sous abonnement très onéreux dans la majorité des cas.

D'ailleur je ne comprend absolument pas pourquoi Google ne nous permet pas de voir uniquement, grâce à un filtre, les résultats d'archive gratuit. Ceci aurait aider aider grandementleur cause et mousser les vieux journaux à élargir leur offrent !

Et moi ou suis-je en archive ?

C'est un peu la même chose pour une égo-recherche, sur plusieurs dizaines d'articles de journaux qui ont traité de mes trouvailles dans les 12 dernières années, des dix présents et pertinents, seul 2 ont réapparus grâce aux archives des nouvelles de Google.

On re-testera ceci au printemps prochain pour voir les progrès.

Élections Canadienne : Le Bloc Québécois a vraiment une très mauvaise stratégie de rayonnement Web

Voici les statistiques de Google sur les principaux partis fédéraux du Canada lors du jour 2 de la campagne électorale :

Conservateur

http://conservative.ca/?section_id=&language_id=0

PageRank Anglais: 6
PageRank Français: 4
Rang Alexa: 532,614
Pages indexées : 3,730
Liens externes : 1,340
Réseaux Sociaux : Facebook, YouTube, Twitter, RSS (Multiples sections)

Libéraux

http://www.liberal.ca/default_e.aspx

PageRank Anglais: 6
PageRank Français: 5
Rang Alexa: 374,503
Pages indexées : 10,400
Liens externes : 1,630
Réseaux Sociaux : Facebook, YouTube, RSS (Multiples sections)

Nouveau Parti Democratique

http://www.npd.ca/

PageRank Anglais: 6
PageRank Français: 5
Rang Alexa: 1,872,751
Pages indexées : 5,780
Liens externes : 162
Réseaux Sociaux : Facebook, Twitter, RSS (Uniquement pour communiqués)

Bloc Québécois (nouveau site)

http://www.presentpourlequebec.org/accueil.aspx (Nouveau nom de domaine)

PageRank Français: Pas coté
Rang Alexa: Pas coté
Pages indexées : 10
Liens externes : 0
Réseaux Sociaux : Facebook, YouTube, Twitter, RSS (Blogue seulement)

Bloc Québécois (ancien site - M-à-J à 15h: en bas )

http://www.blocquebecois.org/accueil.aspx

PageRank Anglais: Non Disponible
PageRank Français: Pas coté
Rang Alexa: 1,025,752
Pages indexées : 12,900
Liens externes : 652
Réseaux Sociaux : Facebook, YouTube, Twitter, RSS (Blogue seulement)

Présent pour le Québec... mais absent de Google !

Quelle gaffe de changer de nom de domaine juste avant une campagne électorale ! Le Bloc Québécois est actuellement pénalisé de contenus dupliqués (10 résultats uniquement), - ce qui est très rare - car le Webmestre du Bloc n'a su gérer astucieusement la migration du contenu antérieur et a simplement activé le nouveau nom de domaine en serveur primaire, ce qui n'est vraiment pas une bonne idée le jour du lancement d'une élection !

Comme Google voit maintenant 2 sites ayant exactement; la même grille graphique, le même contenu et les mêmes URL, il pénalise le plus récent et lui accordera qu'une infime visibilité (lors de la saisie en recherche du nouveau nom de domaine) jusqu'à qu'une action soit prise !

Gilles et votre équipe, prière de prendre action car il ne vous reste que 36 jours de campagne.

Mise-à-jour 15h :

Le Bloc Québécois semble avoir désactivé www.blocquebecois.org et redirigé le trafic sur www.presentpourlequebec.org.

Ceci n'est pas vraiment la meilleure des solutions pour 2 raisons; Les liens en profondeur et l'ancienneté du nom de domaine qui a une bonne influence sur les classements dans les résultats.

La meilleure option lors d'un changement de nom de domaine est de bien évaluer la pertinence de ce changement. Ensuite si tout de même la perte de votre ancienne identité est cruciale (ce que je doute fortement ici), il vous faut vérifier dans votre outil statistiques tous les liens externes pointant en profondeur et de les rediriger au niveau du serveur Web vers les nouvelles pages/sections appropriées pour ne pas perdre ces précieux votes du public. Ceux-ci sont assez important pour le classement dans les résultats ainsi que pour l'algorithme du PageRank de Google.

PS: Lors de l'écriture de cette mise à jour j'ai vu le commentaire de Mario Asselin ci-bas que je reproduis ici :

Mario Asselin a dit…

Excellent point concernant le Bloc Québécois. Les services-conseils de iXmédia sont à l'origine de la démarche du blogue, mais pas dans celui du site Web dont tu parles. Par conséquent, nous avons signalé ton billet au Bloc, qui a réagi rapidement.

Nous savons qu'ils auraient dû conserver l'ancien nom et pointer le nouveau vers celui-ci, mais il est maintenant trop tard pour cette option. Dans les circonstances, nous leur avons conseillé d'utiliser un redirect 301 de l'ancien nom de domaine vers le nouveau, ce qui vient d'être fait.

Le responsable Internet du Bloc vient à peine de nous confirmer que la démarche est complétée et semblait très à l'aise que nous venions confirmer sur ton blogue que le problème était "résolu", preuve que ta démarche a été appréciée et qu'il y a des gens à l'écoute des bonnes suggestions au Bloc.

L'université de l'UQAM rayonne par le video sur le Web

UQAM.TV a été lancé la semaine dernière et elle est dans les premières universités au monde à avoir son canal sur le Web. Bravo !

Marketing 2.0 : La veille des groupes publics sur Facebook

Pour ceux qui créé et créé des groupes sur Facebook, n'oubliez pas que Google ratisse les groupes que vous créés et qu'il peuvent apparaître dans les résultats du moteur de recherche. Donc une veille des commentaires s'impose si vous ne voulez pas avoir de surprise un de ces jours.

Loi C-61

Cet exemple de recherche sur le site de Facebook avec "Loi C-61" montre même 5 résultats en français sur les 10 premiers alors que la requête est en anglais. Dualité !

Les dix ans de Google : De moteur de recherche a une pleiade de services - 2eme partie

Suite à mon précédent billet sur les 10 ans de Google à venir d'ici moins de trois semaines mois, je poursuivrai ici mes réfexions de Googlologue sur l'ascension de cette startup.

2004 - Croissance, Gmail, IPO et diversification dans la régionalisation

Comme à l'habitude, Google en début d'année nous mentionne que son index à crû à 6 milliards de documents indexés. Par contre Sergey Brin avait espéré en voir 10 milliard (lien dans ce billet maintenant désuet) en 2003.

Au mois de mars Google édifiera sa première branche vers les marchés régionaux avec Google Local où les acteurs traditionnels comme les Pages Jaunes peinent un peu à bien s'implanter sur le Web.

Suivront bientôt plusieurs autres incursions dans cette niche qui engendreront plusieurs innovations autant au niveau du marketing local qu'au niveau technique et du partage des données.

1er avril : Plusieurs ont crû à un poisson d'Avril quand Google à lancé Gmail à cette date. Ce service fort innovateur quant à l'historique des conversations et surtout de l'espace presque illimité donné à chaque utilisateur, a pris beaucoup de temps à ce tailler une place appéciable, mais gruge année après année des parts sur ses concurrents.

Les blogues de Google

Google commence la rédaction de ces blogues d'entreprise. The Official Google Blog débute en mai 2004 et fera beaucoup de petits. Plus de 130 blogues commentent et informent maintenant les nombreux services et entreprises que Google a créés ou acquis. Ceci est tout de même une petite révolution dans la communication d'entreprise !

La fameuse IPO

C'est finalement après beaucoup de bruit et une mise en public à méthode hollandaise que l'action de Google s'envolera finalement. Elle propulsera plusieurs Googler de la première heure dans le cercle des millionnaires moins de 3 ans plus tard.

En octobre c'est Google Desktop Search qui sortira des laboratoires de Google. Avec un sérieux problème, mais corrigé dans les jours suivants.

Fin du même mois c'est l'acquisiton de Keyhole qui deviendra bientôt Google Earth.

2005 : L'année des nouveaux services et du peaufinage des anciens

Google Images, - lancé fin 2001 mais sans vraiment avoir révolutionné ses concurrents surtout après le buzz 9/11 et l'indexation de tous les types de fichiers -, atteind maintenat la barre des 1 milliards de fichiers graphiques.

Google Maps

À lui seul, ce nouveau service complémentaire à l'époque à Google Local, fera une petite révolution dans l'ergonomie et l'interfaçage des données grâce à l'ouverture un peu plus tard des base de données cartographique avec un protocole public (API) vers la fin juin. Il s'en suivra d'innombrable "mash-ups" dont quelqu'uns figure là.

L'Historique de recherche voit le jour. Pas très populaire au début, ce service sera graduellement intégré au moteur de recherche en 2007-2008 et à google Chrome en septembre 2008.

Google Earth

Google Earth voit le jour cet été 2005 pour les PC, puis les Mac suivront.

Une petite révolution dans la cartographie et imagerie satellite pour grand public. Une bonne partie des réseaux de télévision l'adopteront pour situé leurs nouvelles sur le globe.

Après l'Historique, la personnalisation des recherches.

L'aggrégateur Google Reader voit le jour. Un service assez bien lancé et qui aura un bon taux d'adoption.

Google Analytics est lancé après l'acquistion de Google Urchin.

Les années 2006-2008 suivront sous peu

Google Chrome : Rapide et ergonomique

Premières impressions sur Google Chrome: 

1. Rapide, très rapide pour l'affichage, alors que Cyberpresse prend 5 secondes sur Firefox 3, Google Chrome l'affiche complètement en moins d'une seconde.
   
2. Ouverture de plusieurs pages lors du démarrage
   
3. Historique simple et efficace
4. La page des sites Web Favoris est simple d'utilisation
5. Possibilité d'ajouter des raccoucis vers le bureau, le menu, ou une barre de lancement rapide
6. La reprise des raccourcis claviers de Firefox
7. La possibilité de passer un paramètres à la recherche comme les "custom keywords" de Firefox
8. Prends 3 fois moins de mémoire vive que Firefox
9. Le mode incognito
10. Le collage du texte sans style (CTRL+Shift+V)

Ce que j'ai très hâte de voir :

1. La portabilité des Add-ons de Firefox vers Chrome

Web 2.5 : Quantifié la qualite de l'interactivite par les données mathematiques et historiques

C'est bien l'interactivité que procure le Web 2.0, mais on connaît tous ses travers, comme les trolls (def. anglais) ou encore les bons amis et/ou agence de relations publiques des producteurs de contenus qui louangent sans borne le travail exécuté.

Dans le cas des critiques de Cinéma Montréal, l'internaute peut se faire premièrement une petite idéee de la critique d'un film grâce au tableau récapulatif des appréciations des internautes :


La où je trouve que Cinéma Montréal a assez bien fait son boulot versus les autres système de votes que j'ai aperçu sur la toile c'est de mettre le nombre de critiques que le commentateur a publié ainsi que ses côtes d'appréciations par film :

Dans cet exemple ci-haut, je peux disséquer que cet internaute est du même avis que moi sur le film du Cas Roberge, mais qu'il est diamétralement opposé à mes appréciations sur d'autre films comme la note parfaite sur l'Âge des ténèbres ou encore le 3/10 sur L'horloge Biologique. Ainsi, on peut se faire une bien meilleure idée de la valeur de cette critique particulière (par rapport à nos goûts) et allez vois d'autres historiques qui correspondent plus à nos goût et valeur comme celle-ci pour mes goûts personnels :


Être Cinéma Montréal, je pousserais encore un peu plus l'exercice. J'afficherai aussi les données des résultats totaux de chaque film en 3e colonne et je côterais l'individu qui critique en tenant compte de l'ancienneté de l'inscription, du nombre de critiques et surtout de la moyenne du nombre de mots inscrits dans chacune de ses critiques. Pour les "meilleurs", des billets gratuits de temps à autres pour insiter ceux-ci à développer leur commentaires pour ne pas avoir des exemples comme ceux-ci :

• C'est pourri j'aurais du mettre mon 10$ en gaz en place.
  1/10
• Excellent film! À voir, pourquoi ne pas juger par vous même.
  
  10/10

C'est un petit peu la méthode que Google nous propose pour les résultats de recherche personnalisés. Et je crois qu'ils ont fait leur preuves!

Mise-à-jour 11h00 : En terminant ce billet, je me suis rappeler que j'avais fait un billet sur Swotti l'analyseur d'opinion en mars 2008, et je découvre que maintenant Swotti décele les titres de films (en anglais) et catégorise maintenant ceux-ci par ; Scenario, Directeur, Acteurs, Trâme sonore, Crtiques et autres catégories selon le film.

Google conclut un accord avec GeoEye

Les images de Google Maps et Google Earth seront probablement encore meilleures si l'on regarde ce que GeoEye nous propose sur leur site Web.

L'entente accorde une exclusivité à Google sur l'utlisation des images de GeoEye et de leur nouveau satellite qui sera lancé dans les prochains jours.

GeoEye-1 sera mis sur orbite 423 milles au-dessus de la terre, mais il sera en mesure de recueillir des images avec des détails de la taille de 41 centimètres mais une restriction les limitera à une résolution de 50 cm en raison des termes de la licence de GeoEye avec le gouvernement américain.

C'est tout de même pas mal comme vous le verez ci-dssous en cliquant l'image du stade olympique de Beijing:

Les dix ans de Google : Comment récupérer des informations pertinentes émanant d'une mer de données - 1ere partie

Aujourd'hui, le 27 août, ce sera exactement un mois avant le 10ème anniversaire de Google, même si l'incorporation, elle, date du 7 septembre 1998.*


1998 : La naissance officielle

En septembre 1998 à Menlo Park en Californie, trois hommes bossent dans un garage sur ce qui révolutionnera bientôt le monde de la recherche Web (et de la communication tout court) dans quelques années, mais aussi ce qui influencera beaucoup de jeunes compagnies qui oeuvrent dans toutes les sphères d'activitées, que dans l'élaboration audacieuse d'un plan d'affaire atypique ou que ce soit dans l'attribution de temps pour des projets personnels à leurs employées.



Suite à plusieurs refus de portail de l'époque d'acquérir BackRub, Larry Page et Sergey Brin embauchèrent donc Craig Silverstein après avoir réussi à avoir un $100,000 d'un premier investisseur, Andy Bechtolsheim. Google naquit donc en septembre 1998. Séquoia Capital completera aussi une bonne partie du financement de départ au début 1999.

1999 : La consolidation et la notoriété

L'année 1999 en est une de consolidation même si aucun plan d'affaire officiel n'est encore sur la table pour monétiser la compagnie. Elle déménage une première fois sur l'avenue University à Palo Alto pour ensuite ouvrir le GooglePlex en juillet 1999. Google acquiert aussi son premier client corpo avec Red Hat et attire bientôt Aol comme solution de recherche. De 10,000 requêtes/jour en 1998 elle passe à 500,000 et ensuite 3 million avec Aol.

Vers la fin de l'année, Google laisse tombé son label Beta et devient tout simplement Google.

2000 : La culture d'entreprise de Google s'installe et sera un facteur déterminant de succès

Une des première chose que Google a habillement implanté dans sa stratégie de croissance est la "culture d'entreprise".

Cette culture d'entreprise à la sauce Google, quand on l'analyse de l'extérieur, semble être fortement teintée de la vie en campus universitaire avec frais en moins et liberté et services en plus, ce qui selon moi à réellement été un facteur déterminant de succès pour attirer des candidats exemplaires pour leur compagnie.

Dès l'été 2000, Google devient le plus gros moteur de recherche avec 1 milliards de pages indexées. Déjà en Europe et au Canada il s'approche de Yahoo en terme de part de marché qui d'ailleur le 26 juin 2000 conclura un alliance avec lui pour fournir ces résultats sur Yahoo.

Adwords

C'est le premier octobre que Google lancera son service Adwords qui fera de Google quelques années plus tard une entreprise milliardaire.


2001 : Google devient lucrative et le deviendra bien plus avec l'embauche d'Éric Schmidt

Au premier janvier Google instaure déjà la recherche sur mobile. L'Asie en profitera passablement, l'Europe un peu et l'Amérique beaucoup plus tard dû aux tarifs exhorbitants.

Une première incursion média ?

Le débat sur le positionnement de Google comme une compagnie "média" fera rage dans quelques années, mais n'oubloins pas qu'ils ont fait l'acquisition en février 2001 de Déjà, - les archives Usenet avec ses 500 millions de messages -, et les ont intégrés à Google Groups.

Le CTO de Sun Microsystems, Éric Schmidt est embauché en août. Un très bon coup qui mènera Google en bourse dans moins de trois années.

1er novembre : Google fait trembler plusieurs webmestres

C'est le premier novembre que Google, - très discrètement -, afficha maintenant dans ses résultats, non seulement des fichiers Web, mais tous les fichiers laissés sur les espaces publics des serveurs Web. Ce fut mon quinze minutes de gloire, - avec le copain chroniqueur Michel Dumais du Devoir -, qui résultats en plusieurs articles (plus d'une centaine à l'époque) et plusieurs entrevues, du journal Le Monde, Cnet, )1 Net, le Nouvel Observateur, en passant par Paul Arcand ici au Québec !

2002 : Les nouveaux services engendré par le 80/20 voient le jour et l'année de la consécration

Au début de l'année, Google annonce qu'il fore 3 milliards de pages ce qui triple son index en moins de 2 ans. Il devient le moteur no.1 de la planète, quoi qu'en dise les américains.

Les récompenses commence à pleuvoir pour l'équipe de Palo Alto quand Google rafle plusieurs catégorie du prestigieux 2001 Search Engine Watch Awards. S'en suit qu'AOL devient fournisseur des résultats de Google et de ses publicités.

En août 2002 est officiellement lancé le Google Labs où les ingénieurs de Google ont 20% de leur temps de travail qui doit être consacré à des projets personnels et innovateurs. Google News est le premier lancé un mois plus tard. Il sema un peu de controverse à l'époque mais fut tout de même bien reçu.

Fin décembre, drôle de date, un nouveau service fera son entrée chez Google, Froogle un site de comparaison de prix pour la consommation qui deviendra Google products plus tard, mais qui ne lève toujours pas.

2003 : L'année pré-IPO

Une année somme tout assez tranquille. Google acquiert PyraLabs, c-a-d. la platefrome Blogger où réside ce carnet que vous lisez présentement.

Le programme AdSense voit le jour (des publicité Adwords qui apparaissent hors du réseau Google) et où celui-ci partage les revenus avec les propriétaires de sites et carnets.

Elle acquiert ensuite Applied Semantics et Kaltix, deux compagnies spécialisé dans de la publicité contextuelle en ligne pour aider à mieux cibler ses propres publicité Adwords et Adsense.

Les années 2004-2008 suivront bientôt

* Leur collaboration datait de 1996 avec le moteur BackRub qui innovait déjà avec l'analyse des liens et son architecture physique composé de PC peu dispendieux.

Iterasi devient un incournable et fera probablement mal a Delicious

Iterasi est un service de signets un peu plus 2.0 que Delicious qui ne se contente pas que de conserver l'URL d'une page. Iterasi lui aspire la page en entier avec images et liens et la conserve sur ses serveurs.

Dans sa nouvelle mouture, qui est maintenant accessible pour ceux carburant sous Mac, il permet maintenant une automatisation des captures de page automatique. Ceci est extrèmement précieux pour des sites dynamiques sans archives, comme par exemple, la section nouvelles de Radio-Canada. Ainsi en programmant très simplement le module de capture automatique, j'aurais les nouvelles du midipour chaque jour de l'année archivé sur Iterasi.

Lettre au Maire de Montreal sur la culture et l'accès à l'Internet sans fil

Très bon billet du copain Michel qui en a lui aussi assez marre des évènements que M. le maire Tremblay a couvert (et surtout celles où il n'a rien dit) cette semaine !

Fermeture de TaTv

Dommage, car j'avais fait un bon boulot avec ce site, car il était totalement absent des écrans radar des moteurs de recherche en 2006 dû à une mauvaise navigation et un design très lèché mais pas propice du tout pour mettre son contenu en première page des résultats des moteurs de recherche.

Ce domaine de l'annonce classé est aussi fortement compétitif avec des sites comme Kijiji et les PAC qui ont été très implantés plus tôt sur la Toile.

C'est dommage car avec des termes comme Vaisseliers et buffets (1e position), annonces propriétés commerciales (1er) ou même uniquement propriétés commerciales (2e), Mobiliers de bureau (3e), Accessoires de jardin (4e) et une foule d'autres rubriques, le site de TaTv fait (bientôt avait fait) belle figure.

Bell et bien simple source d'electricite

Soumettre sa carte de site ou non ?

Personellement, je n'ai jamais soumis un sitemap à un moteur de recherche, car je suis de l'école des vieux qui pensent que si un moteur de recherche ne trouve pas les pages en profondeur de ton site, c'est qu'il y a un problème de forage ou de contenu. Autant bien faire les choses au départ et ne pas employé d'artifice comme ceux-ci.

Je suis content que de ne pas être le seul a suivre cette théorie !

La 3e vague : Superbe Etude sur les reseaux sociaux

Avec un échantillon de 17,000 internautes, cette étude (PDF -mars 2008) des habitudes de consommation des réseaux sociaux est un très beau travail de recherche axé en trois phases et est très bien rendu. Les points qui m'ont frappé :

• 83% ont vu des vidéos en ligne
• 73% des internautes ont lus un blog
• 57% ce sont inscrit à un réseau social
• 45% ont crée un blog ( j'imagine que l'Asie y est pour beaucoup ici)
• 39% se sont abonnés à un fil RSS (même remarque)
• 36% endosse plus volontier une compagnie qui a un blog
• Les canadiens sont à la queue du peloton pour la lecture des blogues

Zoho jalouse legerement Google

Du moins c'est l'impression que donne ce billet fort instructif sur les données financières des leaders de la Toile. Aussi, un aperçu de l'ambitieuse Zoho par c|net.

Youtube et les télédiffuseurs font amis-amis

Finalement un peu de bon sens chez les médias et aussi de la part de Youtube:

"But we also don't like the idea of keeping fans of our products from being able to engage with our content." he said. "For the most part, people who are uploading videos are fans of our movies. They're not trying to be evil pirates, and they're not trying to get revenue from it."

Indeed, the YouTube users who post the content without permission will not share in the advertising revenue generated by their posts. Instead, it is split between the media companies and YouTube.

The infringing user receives an e-mail message with an ominous red banner saying "a YouTube partner made a copyright claim on one of your videos." The e-mail message explains that the media company has "authorized the use of this content" and that viewers may see advertising on the video.

For example, a user-uploaded video for the music video for "Disturbia" by the artist Rihanna is still online, even though YouTube makes it easy to remove. The Rihanna video page was uploaded by a fan three weeks ago and has attracted 1.2 million views. It now features a prominent ad and a small disclaimer that cites the Universal Music Group as the owner.

Il était temps que YouTube et les télédiffuseurs se rendrent compte que la simple répression nuisait à tous et qu'une ouverture des partages des petits revenues publicitaire est une situation Win-Win.