Ce matin grâce à mon aggrégateur je tombe sur
cet article qui mentionne que la police de Fayetteville aux États-Unis se cherche des amis sur Facebook et MySpace !
Allons donc voir pour Montréal me dis-je en supposant que je n'y trouverai rien...
Oups... Un groupe de la SPVM avec 75 membres ? Bon, ok, ils doivent être tous des employés de bureau avec leur profil fermé me dis-je... Oups...
Des 75 membres,
52 ont leur profil ouvert ! Donc, accessible à plus de 55 millions d'utilisateurs de Facebook. Les informations mises m'ont permis de trouver en moins de deux; Un agent d'intervention de l'escouade anti-émeute, un membre de la patrouille nautique, une constable à l'aéroport de Montréal, un patrouilleur, un sergent, un autre constable, une autre sergent, une opératrice du 911 et une répartitrice. Il ne manque qu'un agent d'infiltration de la brigade des narcotiques et sa photo !
Des informations sont aussi visibles sur leur femme ou mari, leurs amis, des photos avec leurs enfants et leurs noms, des adhésions à des groupe relié aux autres policiers/pompiers, des messages de status évocateur, les endroits où ils ont voyagés, les jeux de pokers qu'ils affectionnent, des photos d'eux avec leurs armes à la main (ce qui est illégal) etc. J'ai montré cette page FB à un ex enqueteur du SPVM et il m'a confirmé l'illégalité de cette photo.
Je ne comprend pas que le service de la police de Montréal (et tous les autres d'ailleurs) n'ai pas publier de mise en garde à leur membres sur l'utilisation des réseaux sociaux (et du Web en général) quant à la publication de leur données personelles,
et surtout associé à leur travail, sur des sites comme Facebook ?
Imaginez un instant qu'un groupe mafieux ou un simple taré, qui voudrait ; faire chanter, obtenir des informations ou corrompre, un de ces membres de la SPVM en utilisant les informations si gracieusement offertent par ceux-ci. Un jeux d'enfant de cibler la femme ou les enfants d'un de ses policiers ou même un de leur "best friends" !
Pour ma part, je leur permettrais d'utiliser Facebook,
mais jamais de relier leur profession à leur profil, que ce soit dans les champs travail, éducation, évènements ou même de s'associé à des groupes axés sur le domaine de la justice ou même de l'armée !
PS: Même si un policier n'affiche pas sur son profil les champs éducation, travail ou même les groupes qu'il fait parti, si ces champs sont remplis par l'utilisateur, ces informations sont tout de même disponible grâce aux applications et aux API de Facebook.
Mise-à-jour 16/12 (22h): Plus de 36 heures plus tard et aucune nouvelle de l'administrateur du groupe SPVM de Facebook à qui j'ai fait parvenir ce billet et suggéré une mise en garde rapide aux membres du groupe.
Ironiquement 2 nouveaux membres de plus se sont ajoutés dans ce groupe aujourd'hui.
J'ai aussi discuté aujourd'hui avec un enquêteur retraité du SPVM qui blâme sévèrement ces agissements, qu'il aurait changé rapidement d'équipiers si certains de ceux-là aurait été de proches collègues et qui mentionne que la direction va probablement sévir dès qu'elle sera au fait de la situation !